La formule était sur les pancartes des cortèges en mai 68. « Élections piège à con ! ». Elle est popularisée ensuite par le philosophe Jean-Paul Sartre, puis adaptée comme par l’humoriste Coluche (« Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit ») ou Alain Badiou. Derrière une formule provocante, se cache une défiance envers l’outil démocratique majeur depuis plus de deux siècles.
Le vote est-il toujours adapté au XXIè siècle ? Pourquoi voter pour que d’autres personnes décident à notre place ?
Deux exemples ?
Deux intervenants
À 10 jours du premier tour des élections municipales, « L’Université en campagne contre les idées reçues » s’intéresse à la question très politique du vote avec une conférence unique mercredi 4 mars au CSC de la Meinau, 1 rue de Bourgogne.
Deux universitaires strasbourgeois déconstruiront certaines idées reçues et répondront aux questions de la salle. Sébastien Michon est politologue et travaille notamment au parcours des candidats. Herrade Igersheim avait notamment mené une expérience en 2017 dans un bureau de vote de Strasbourg avec un système de vote alternatif par notes.
Le programme « L’Université en campagne contre les idées reçues » en partenariat avec Rue89 Strasbourg est un programme dans le cadre des « Investissements d’Avenir » de l’Université de Strasbourg.
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