« Le souci, c’est que vu de l’extérieur, les gens croient que c’est facile quand on est assis dans notre cabine. » Stéphanie Muller est conductrice de tram à la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) et déléguée syndicale CGT. Elle témoigne de la « fatigue psychologique » propre à son métier :
« Toute la journée, on évite des accidents, surtout avec les cyclistes et les piétons. Et en même temps, on doit respecter des cadences de plus en plus difficiles. En fin de service, je suis toujours très tendue parce que j’ai accumulé du stress pendant des heures. »
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