On va pas se mentir, c’est du brutal. Parquet se définit comme « fat, addictive, 8 bits, video games, trans music. » Et effectivement, c’est un peu tout ça, un groupe de rock répondant aux canons de la techno et des cultures électroniques, tout en s’extirpant des étiquettes. Reste l’essentiel : un bon gros son, le rythme, la répétition, aux racines de la transe. C’est beaucoup plus intelligible en écoutant la vidéo ci-dessous :
Avec les deux Strasbourgeois d’Encore, ce sera beaucoup plus calme sur disque mais ça peut s’énerver en concert. Ce duo, qui joue dos à dos, a fait partie de la pépinière de Django pendant deux ans avant d’enregistrer leurs premiers EPs au Port-du-Rhin. Tout en subtilités et recherches, Maria Laurent aux claviers et Clément Chanaud-Ferrenq à la batterie proposent des mélodies entraînantes aux textures denses.
Avec les Lemmings Suicide Myth, on est dans la haute-couture, du jazz-rock progressif aux multiples influences et un résultat précieux, soigné, propre, net. Les morceaux, composés de nombreuses séquences, s’enchaînent naturellement, tenus par un fil voguant sur un océan tantôt calme, tantôt tumultueux.
Le concours
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