D’un anniversaire entre potes du lycée, du collège, du coin… au Festival International du Ried. C’est l’histoire du FIR, qui deviendra ces 29 et 30 juillet un événement public. Comme chaque année depuis plus de dix ans, les festivités ont lieu sur le terrain de Robin Gauckler à Wittisheim, à 40 kilomètres de Strasbourg. Au bord d’un petit étang, sur un terrain agrémenté de mobiliers de récup’, de jolies guirlandes lumineuses et de lanternes, « peu importe qui tu es, tu pourras te déconnecter de la ville pour kiffer la nourriture, les boissons, les activités et la programmation musicale », promet Victoire Bapst, la secrétaire de l’association Cultur’Ried.
Le FIR : un pied de nez à la ruralité endormie
Le Ried, c’est une zone géographique aux frontières un peu floues, située entre Strasbourg et Colmar. Ce territoire est plus connu pour ses prairies, ses champs de maïs et ses villages tranquilles, que pour ses festivals. C’est aussi ça le FIR : un pied de nez à la ruralité bas-rhinoise endormie. L’association Cultur’Ried, constituée d’une équipe locale de huit personnes, se mobilise pour rassembler les talents des alentours et proposer deux jours de concerts et de DJ sets, des activités allant du yoga à un beer pong géant, de la bière et des bons petits plats.
Pour sa première édition, le FIR compte accueillir un maximum de 500 festivaliers par soir. L’entrée du vendredi 29 juillet est à cinq euros, celle du samedi 30 juillet à six euros. Sur place, l’entrée coûtera plus cher, 10 euros le vendredi et 15 euros le samedi. L’organisation recommande aussi de réserver une place de camping pour celles et ceux qui souhaiteraient passer la nuit du vendredi au samedi sur le site.
Une programmation éclectique : rock, rap et électro
La programmation du vendredi 29 juillet oscille entre hip-hop et électro. Les concerts débuteront vers 20h avec la trap du rappeur sélestadien Ruff puis le duo de rappeurs strasbourgeois Hiba. Bearwax, un duo comprenant notamment le DJ originaire d’Erstein Kidwax, prendra ensuite le relai. En fin de soirée, ce sera au tour du chineur de disco/house Myroof de régaler les amateurs de sonorités dansantes et joviales. Le Roi du Ried clôturera les festivités avec un set eurodance qui ne manquera pas d’inclure un petit Darude – Sandstorm pour faire bouger la foule.
Samedi 30 juillet, les premiers concerts sont programmés aux alentours de 16h avec deux performances de chant (Bar&bear et Marie). Pales, la pépite strasbourgeoise de punk rock (aussi programmé aux Décibulles), viendra ensuite cracher des décibels pleins d’énergie. La suite du festival sera plus dansante, avec plusieurs DJ sets allant des styles funk/disco de La Notte à la musique house de Kidwax en passant par la deep house de Walentyn.
« On a voulu proposer une programmation éclectique pour que tout le monde puisse s’y retrouver », explique Victoire Bapst de l’association Cultur’Ried.
Au menu : tartes flambées puis bo buns
Partenaire de Street Bouche, le FIR proposera le vendredi les tartes flambées des Strasbourgeois Les Enflammés. Le lendemain, les festivaliers pourront se régaler des bo buns des cuisiniers colmariens de Ti Haï.
En contact avec le maire de Wittelsheim Christophe Knobloch, l’équipe du FIR espère bien pouvoir « redynamiser un territoire à travers un événement culturel qui fait appel à des acteurs locaux. On espère que nos partenaires seront encore plus nombreux pour l’édition 2023. Ça va venir petit à petit », assure Victoire Bapst.
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