On ne va pas se mentir, on ne comprend pas bien ce que Noémie Rousseau, journaliste à Strasbourg pour Libération, trouve aux ragondins qui pullulent autour des cours d’eau de Strasbourg. Comme le dit Lorette, 4 ans, ils sont « gras comme des bretzels ». Reste qu’ils sont surtout trop nombreux. Dans cette enquête de terrain proche des rivières, Noémie Rousseau explique toute la difficulté pour la Ville de Strasbourg pour réguler la population de ces ragondins, alors qu’ils vivent en pleine ville et que les habitants ont souvent pris en affection ces sortes de castors importés au XIXe siècle.
Alors que la Ville affiche une volonté de promouvoir la biodiversité sur son territoire urbain, comment endiguer cette espèce toujours considérée comme « nuisible » ? On ne peut pas invoquer leurs prédateurs naturels, des alligators, ni les parquer parce qu’ils s’entretuent, ni les empoisonner parce que c’est barbare. Mais il parait que le steak de ragondin est la dernière tendance à Moscou, peut-être une piste…
Chargement des commentaires…