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Comment la Maison des adolescents lutte contre la radicalisation

Depuis six ans, la Maison des adolescents de Strasbourg écoutent les jeunes signalés pour des formes de radicalisation politique ou religieuse et cherche avec eux quel est le vrai problème…

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Comment la Maison des adolescents lutte contre la radicalisation

Depuis 2014, la Maison des adolescents (MDA) de Strasbourg accueille des jeunes et des parents confrontés à des formes de radicalisation, religieuse ou politique. Causette détaille dans un long article comment cette structure, qui aide des jeunes de 12 à 25 ans à traverser leur mal-être, a choisi de les écouter plutôt que de les stigmatiser. Et ce, bien que certains jeunes, à 57% des jeunes filles, ont été envoyées par la préfecture pour « évaluer le danger » qu’elles et ils pouvaient représenter…

Les jeunes se radicalisent souvent en raison de problèmes qui leur paraissent insolubles (Photo Mat Simpson / FlickR / cc)

Pour le pédopsychiatre de la MDA, Guillaume Corduan, « les radicalisations » sont un symptôme de quelque chose de plus profond, détaille-t-il dans Causette, une « forme de solution à un problème psychologique. » Le magazine cite l’exemple d’un jeune de 20 ans, qui a voulu « devenir musulman » après avoir connu un échec dans ses études, auparavant brillantes. En panique, le jeune était à la recherche d’un cadre plus sécurisant…

La MDA de Strasbourg a ainsi pu suivre une soixantaine de jeunes, qui sont tous sortis de cette « spirale d’idées radicales » en 12 voire 18 mois. La structure a fait appel aux témoignages de personnes qui ont été un temps engagées dans des mouvements de radicalisation violente : un ancien néonazi ou une ancienne membre d’un groupe radical d’extrême gauche de la Suède des années 1980.


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