Le festival Comme Chez Watt à Strasbourg, c’est un rendez-vous pour les amoureux du folk, avec quelques spécificités. La première : les artistes jouent en appartement. Un cadre tout doux, et tout petit, qui force donc l’intimité. Pensez aux concerts à emporter de la Blogothèque. Des gens assis, un public religieusement silencieux, et toute place laissée à l’artiste.
La deuxième particularité, c’est l’acoustique. Voisins obligent, on débranche les guitares et on baisse le son. Une contrainte pas forcément habituelle pour les artistes de l’édition 2017 du festival. Si Mony (and the Hatmen), Sophy-Ann Pudwell, Prokop sont des artistes qu’on imagine tout à fait dans ce cadre, c’est du côté de Bad Juice, Lost Bastards et Caesaria que la curiosité se porte. On a l’habitude de voir ces groupes tout feux dehors. Il est temps de les découvrir d’une autre manière.
Convivialité et moments privilégiés
Pour ajouter à la convivialité, il est demandé à chaque invité d’amener de quoi boire et grignoter. Car les concerts se prolongent par une vraie rencontre avec ces artistes, et l’occasion de partager avec eux des moments privilégiés. L’occasion aussi de parler musique et de participer au chapeau, à prix libre. Car, bonne nouvelle, l’inscription aux concerts est gratuite. Mais limitée, forcément.
Pour découvrir les artistes dans ce contexte inédit en Alsace, il faudra donc être rapide. L’an passé, les places pour la première édition du festival (avec entre autres Claire Faravarjoo ou Petseleh) étaient parties très vite. Cette année ne dérogera sûrement pas à la règle. L’inscription se fait par e-mail (voir ci-dessous), et l’adresse des appartements ne sera révélée aux participants inscrits que quelques jours avant le concert.
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