Dans la salle de réunion du club de la presse de Strasbourg, vendredi 21 juin, Pierre Greib, co-président de La Cimade dans le Grand Est, présente un collectif de 18 associations qui se reforme régulièrement. « En 1996, nous faisions déjà partie du mouvement appelé Justice et Libertés, justement contre Jean-Marie Le Pen, dont le Rassemblement national est l’héritier », appuie-t-il. En 2022, le collectif s’est recréé dans l’entre deux tours de l’élection présidentielle, lorsqu’Emmanuel Macron était pour la seconde fois consécutive opposé à Marine Le Pen.
Informer sur un programme politique dangereux
Pierre Greib liste ensuite 11 menaces liées aux idéologies d’extrême-droite : droits des étrangers bafoués, atteintes à la liberté pédagogique, refus de lutter contre le dérèglement climatique, entraves à la liberté de la presse, recul des droits des femmes… « L’arrivée de l’extrême droite au gouvernement ne s’inscrit pas dans le schéma classique de l’alternance, c’est un danger », conclut-il.
Une des premières actions du collectif consiste à contextualiser ces onze affirmations. « Pendant onze jours, nous nous employons à donner les informations autour des idées d’extrême droite pour montrer que le RN ment, qu’il est hostile aux libertés publiques en prenant pour exemple les conséquences concrètes de ses votes et de ses idées, en France et à l’international », précise Ingrid Boury, présidente de la Ligue des droits de l’Homme à Strasbourg (lire son témoignage ici).
Les actions à venir du collectif seront annoncées sur les réseaux sociaux des associations membres du collectif.
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