Le 11 janvier 2024, Olivier Gérard a eu la désagréable mission d’annoncer à une famille en deuil qu’elle ne pourrait pas voir le cercueil du défunt entrer dans les flammes, comme elle l’avait demandé. « Quand nous sommes arrivés au centre funéraire de Strasbourg, nous avons appris qu’il n’y avait plus rien à accompagner », se souvient ce patron de pompes funèbres, amer. Le corps avait déjà été crématisé.
Mises devant le fait accompli, les pompes funèbres Gérard ont choisi d’évoquer pudiquement qu’un « problème technique » avait empêché la visualisation. « À la place, nous avons organisé une cérémonie de recueillement dans un des salons funéraire du centre, avec l’urne, pour pouvoir quand même offrir un temps d’accompagnement aux proches du défunt », poursuit Olivier Gérard.
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