La vidéosurveillance continue de se déployer dans les villes françaises. Désormais assistées d’algorithmes, capables de détecter les « comportement anormaux », voire d’identifier les visages, ces technologies sont installées sans débat, sans transparence et bien souvent sans conscience des effets néfastes sur les libertés individuelles.
L’association Hackstub et Résistance à l’agression publicitaire (RAP) organisent vendredi soir au Neudorf une soirée d’information et de débat autour de la vidéosurveillance, dans le cadre de la campagne Technopolice, visant à informer les citoyens sur les enjeux sociétaux posés par l’emploi des technologies dans les aménagements et la gestion de l’espace urbain.
La soirée doit débuter par la projection de Les Yeux Carrés. Un documentaire de Louison Assié et Laure Massiet du Biest réalisé en 2020 sur l’expansion de la vidéosurveillance à Marseille, où plus de 1 000 caméras ont été installées pour filmer l’espace public durant les mandatures de Jean-Claude Gaudin (LR). Elle se poursuivra par un débat sur l’état de la vidéosurveillance à Strasbourg et dans les environs, et évoquera les moyens de mobilisation qui restent accessibles aux citoyens.
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