Quand au centre de la place Gutenberg Naël tourne sur la tête, les jambes en l’air, le public retient son souffle. Le jeune garçon vêtu d’un large t-shirt rouge et d’un pantalon ample se redresse sans douleur, la mine fière. Les beats rapides, funk et électroniques qui sortent de l’enceinte posée sur les pavés s’adoucissent, une mélodie orchestrale les remplace. Sept danseuses et danseurs le rejoignent sur le tapis qui sert de scène et s’élancent dans une chorégraphie, alternant gestes fluides et saccadés. Ce mercredi soir de juillet, la compagnie de breakdance strasbourgeoise Faccrew donne un show de deux heures, sans artifices, fait de sueur et de poésie.
Naël a commencé le breakdance il y a deux ans. Il s’entraîne quatre fois par semaine.
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