La Maison Bleue est devenue une salle de concert toute neuve, à Neudorf. D’une capacité de 330 places, la Maison Bleue se construit une programmation exigeante à tendance rock dur. Et en ce premier lundi de vacances de la Toussaint, c’est le groupe américain The BellRays qui foulera cette nouvelle scène à partir de 20h.
La machine The BellRays
The BellRays est un groupe mythique. Originaire de Californie, le quatuor est mené par Lisa Kekaula, figure de la scène rock américaine. La formation tourne depuis maintenant plus de 25 ans partout dans le monde. La recette ? Mélanger les styles autour d’un squelette rock. Une musique lorgnant parfois du côté du hard rock, avec des riffs à la AC/DC et des ambiances plus blues grâce à la guitare de Bob Vennum. Mais surtout une couleur soul assurée par la voix puissante et imposante de Lisa.
Mais la claque se fait surtout sur scène. L’énergie du groupe y agit comme un rouleau compresseur lancé à toute berzingue. Souvent comparés à un croisement entre les Stooges et Tina Turner, les quatre musiciens ne lésinent pas sur les décibels, ni même sur le show.
Là encore, Lisa concentre les regards, avec un superbe maniement du tambourin. Mais le plus fort reste la complicité avec son guitariste, avec lequel elle occupe le devant de la scène. Ces deux personnages se connaissent depuis si longtemps que leur connivence musicale saute aux oreilles. Du grand spectacle.
Des nouvelles de Bad Juice
Ils seront accompagnés en première partie par le très rock’n’roll duo Bad Juice. Ceux qui défendent le Hillbilly Urban Blues, mélange bienheureux de sonorités rock classiques et de blues moderne, viennent de sortir un EP de reprises de country blues avec leur ami Thomas Schoeffler Jr. Un 2e album se profile pour fin novembre. Le tout pourra donc être découvert sur scène ce lundi soir.
Bad Juice vaudrait déjà le déplacement à lui tout seul, tant l’énergie qui s’en dégage donne l’envie irrémédiable de frapper du pied. Difficile de croire qu’ils tiennent tout cela à deux, mais c’est pourtant le cas. Pas besoin d’être plus nombreux quand on sait exactement où frapper. La guitare de Thomas est aussi aiguisée que la verve de David derrière ses fûts et l’ensemble fait grimper l’électricité dans l’air et dans les oreilles. Impossible de passer à côté de cette fierté locale.
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