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Après les émeutes, le blues des élus de quartiers

La période d’émeutes urbaines qui a suivi la mort de Nahel a mobilisé les élus référents de quartiers. Mais elle a aussi mis en évidence les limites cruelles de leurs fonctions.

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Après les émeutes, le blues des élus de quartiers

« Élu de quartier, c’est vraiment un truc bizarre quand même. » Au bout d’une heure d’entretien à la terrasse d’un café, le commentaire d’Hervé Polesi sonne comme un aveu. Souvent perçu comme secondaire, voire anecdotique pour les plus cyniques, la fonction d’élu référent de quartier n’est pas exactement le mandat le plus séduisant à raconter. L’adjoint à la maire de Strasbourg chargé de coordonner ces derniers le reconnaît lui-même : 

« C’est une fonction qui peut être assez ingrate, on est l’élu à portée de baffes. Mais ça peut aussi être très satisfaisant, parce que mine de rien on peut parfois changer le quotidien des gens avec des micro-actions. »

Hervé Polesi, l’adjoint chargé de la coordination des élus de quartiers. Photo : Roni Gocer / Rue89 Strasbourg / cc

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