Après l’incident survenu au conseil municipal le 24 juin, à l’examen d’une motion déposée par l’élu d’opposition UMP Pascal Mangin, ce dernier prévoit de revenir à la charge ce lundi 8 juillet, à nouveau en conseil municipal. Son objectif : mettre la pression sur le maire PS de Strasbourg (et candidat à sa propre succession) Roland Ries, entendu récemment par la police dans l’affaire des études du tram de Bamako, ouverte pour « favoritisme » et « recel de favoritisme ».
Après la lecture de la motion par son auteur le 24 juin, le maire avait lu, nerveux, sa réponse. Extraits :
« M. le conseiller municipal, vous avez de la suite dans les idées. Vous nous aviez prévenu que vous reviendrez à la charge à chaque conseil municipal. [Avec cette motion] je vous reconnais là une certaine créativité dans l’instrumentalisation politique et pour éviter la monotonie des interpellations classiques. [Mais] la ficelle est grosse et personne n’est dupe, à commencer par la presse (sic), [et vise à] créer du buzz. »
Dans la foulée, Roland Ries avait fait voter sa majorité en défaveur du débat autour de ce texte, aux cris de « c’est illégal ! », scandés par l’opposition et une partie du groupe des écologistes. Dans une lettre adressée à Roland Ries, Pascal Mangin s’est exprimé suite à ce qu’il a jugé être « un coup de force », une procédure « arbitraire », jamais pratiquée dans l’enceinte du conseil municipal de Strasbourg.
La lettre adressée à Roland Ries suite au conseil du 24 juin
Il revient donc à la charge ce lundi en déposant cette fois une interpellation, qui sera examinée en fin de conseil, sans doute dans la soirée. Il s’interroge dans ce texte sur les relations entre Roland Ries et Roland Bœhler, patron de l’agence Atheo, chargée des études mises en cause et par la justice et par la cour régionale des comptes sur le tram de Bamako et le marché de Noël.
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