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Les bailleurs sociaux sont parvenus à se débarrasser d’Alis, association de locataires indépendante

L’Association des locataires indépendants de Strasbourg (Alis) n’a pas été en mesure de présenter des candidats aux élections des représentants des locataires des bailleurs sociaux. Les bailleurs se sont unis pour leur barrer l’accès, suite aux méthodes violentes et radicales d’Alis, considérées comme des intimidations par les bailleurs.

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Les bailleurs sociaux sont parvenus à se débarrasser d’Alis, association de locataires indépendante

Aucun candidat de l’Association des locataires indépendants de Strasbourg (Alis) n’a pu se présenter aux élections des représentants de locataires auprès des bailleurs sociaux strasbourgeois, qui ont eu lieu à la fin de l’année 2022. Ces représentants n’ont guère de pouvoir, mais ils sont les interlocuteurs des organismes de logements sociaux lors des instances formelles, comme les commissions d’attributions ou les conseils d’administration. Les élections des représentants de locataires ont lieu tous les quatre ans et sont organisées par les bailleurs sociaux.

En 2014, Alis, menée par Hmida Boutghata et Jamal Rouchdi avait créé la surprise en obtenant 23% des voix chez CUS Habitat, devenu Ophéa. Ces mandats sont d’habitude partagés entre trois associations historiques : la Confédération nationale du logement (CNL), Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) et la Confédération sociale des familles (CSF), dont les représentants sont souvent des personnes retraitées, étant donné que les réunions auxquelles ils doivent assister sont nombreuses et en pleine journée et que ces fonctions, bien qu’indemnisées, ne sont pas rémunérées.

L’arrivée d’Alis a bouleversé cet écosystème tranquille. Avec une communication permanente tournée vers leur communauté sur les réseaux sociaux, des vidéos en direct avec des propos radicaux mais aussi diffamatoires voire insultants, Hmida Boutghata et Jamal Rouchdi se sont vite taillés une réputation d’infréquentables. De leur côté, ils estiment porter la colère des locataires à son juste niveau, excédés par des conditions de vie trop souvent indignes.

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