À VOIR SUR
LE PARISIEN
Le journal Le Parisien a suivi pendant deux jours le quotidien des avocats commis d’office, ces auxiliaires de Justice de l’ombre, au barreau de Colmar.
Lorsque le justiciable n’en a pas les moyens financiers d’assurer sa défense, un avocat « commis d’office » peut jouer ce rôle. Il intervient durant la garde à vue, par exemple ou lors des procédures de confrontation avec les policiers ou les juges. L’avocat est rémunéré grâce à « l’aide juridictionnelle« , un dispositif de financement pris en charge par l’État. Mais le montant de cette rémunération est souvent jugée insuffisante par la profession, ce qui conduit parfois à des défenses « minimales ». La défense d’un prévenu lors d’une procédure devant le tribunal correctionnel est ainsi payée par l’État 166,72€ (voir d’autres exemples).
En décembre, les avocats se sont réunis, à Paris, pour manifester notamment contre le projet de taxe sur le chiffre d’affaires des cabinets d’avocats visant à financer l’aide juridictionnelle.
Chargement des commentaires…