C’était la dernière procédure légale avant le début théorique des travaux du Grand contournement ouest (GCO – voir tous nos articles) de Strasbourg. La commission d’enquête concernant l’impact sur l’eau et les espèces menacées a rendu un avis défavorable au sujet du projet d’autoroute payante de 24 kilomètres. Chaque citoyen pouvait y participer au printemps.
La pression retourne sur l’État
Le ministre de la transition énergétique Nicolas Hulot a déjà dit en janvier qu’il n’avait que faire des conclusions de cette instance et comptait délivrer l’autorisation pour les travaux prévus en août à l’issue de cette enquête publique obligatoire.
Légalement, il peut passer outre ce nouvel avis négatif (après l’autorité environnementale et le conseil de protection de la nature). Mais depuis janvier, Nicolas Hilot a perdu d’autres arbitrages et pourrait alors hausser le ton sur le sujet, alors qu’il a une nouvelle fois mis sa démission dans la balance pour cet été.
Reste que cet avis remet la pression sur le ministre et le préfet qui a dit vouloir un projet exemplaire.
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