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Avec masque obligatoire, le festival des Arts dans la Rue rend hommage aux héros du quotidien

Le festival des Arts dans la Rue de Strasbourg se tiendra du 7 au 9 août. Une sixième édition avec masque obligatoire en « hommage aux centaines d’actions portés par des héros du quotidien durant la période morose que nous avons traversée ».

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Avec masque obligatoire, le festival des Arts dans la Rue rend hommage aux héros du quotidien

Pour sa sixième édition, le festival des Arts dans la Rue (FARSe) sera dédié aux héros et héroïnes du quotidien. Du vendredi 7 au dimanche 9 août, 18 compagnies de théâtre, de cirque ou d’art de rue livreront 49 spectacles en plein air à Strasbourg.

Lucile Rimbert, la nouvelle directrice artistique du festival, entend « rendre hommage aux centaines d’actions portées par des héros du quotidien durant la période morose que nous avons traversée. » Les représentations porteront sur le métier d’éboueur, mais aussi le « justicier masqué, le père célibataire inconsolable, (…) la femme active workaholic (accro au travail, ndlr), les aventuriers écologistes… »

Du 7 au 9 août, 18 compagnies de théâtre, de cirque ou d’art de rue livreront 49 spectacles en plein air à Strasbourg. (Doc remis)

Mettre en avant de nouveaux héros

Le vendredi 7 août, l’association des clous mettra en scène Christine, un personnage à mi-chemin entre une boxeuse et un clown. Gants aux poings et nez rouge sur le visage, cette battante loufoque parle de ses combats quotidiens dans un spectacle sur la résilience.

Bousculant le stéréotype du super-héros viril, le spectacle des 7 et 8 août « Ne le dis surtout pas » prône la tolérance. Dans cette représentation, le personnage principal, homosexuel, vit avec cette phrase de sa mère, entendue ado : « Ne le dis surtout pas à ton père, sinon il va me quitter ! » La nouvelle directrice artistique a souhaité une programmation qui « décale les regards sur des figures du quotidien, grâce à l’art et l’imaginaire ».

Les samedi 8 et dimanche 9 août, une pièce de théâtre burlesque rendra hommage à la profession d’éboueur, place du Quartier Blanc. Le public y découvrira une troupe transformant les outils de travail en instruments de musique, le tout « sous l’influence rigoureuse et délirante de leur chef ». D’après Guillaume Libsig, adjoint à la maire en charge de la vie associative et de l’animation urbaine, ce spectacle doit fournir « un prétexte pour rire à côté d’une personne qu’on ne connait pas dans un espace ouvert ».

Au courant du week-end, les artistes du Théâtre de l’Unité improviseront un « Parlement de rue « , place de la République. Les spectateurs seront invités à voter des lois proposées par des habitants.

Un public moins nombreux est attendu cette année (Document remis)

Masques obligatoires et gestes barrières 

« L’extérieur nous protège », a voulu rassurer le Dr Alexandre Feltz, adjoint à la maire, chargé de la santé publique et environnementale. Les masques seront obligatoires pour assister à un spectacle lors du festival. Par souci écologique, l’élu municipal incite à privilégier les masques en tissu réutilisables et à laisser les masques chirurgicaux au personnel soignant, malades et personnes à risque. Plus de 70 bénévoles assureront une distribution régulière de gel hydroalcoolique. Le Dr Feltz parle d’une philosophie de réduction des risques visant à « rire sans souffrir ».

Une jauge variable selon les spectacles

En raison de la crise sanitaire, les organisateurs s’attendent à une affluence restreinte. Le festival sera en « libre accès mais dans la limite de places disponibles », annonce Guillaume Libsig. Les critères des jauges dépendront des spécificités de l’événement et de la capacité d’accueil de la place du spectacle (cour Rohan, place Hans Arp ou place du Quartier Blanc). Aucun nombre de places n’a pourtant pu être communiqué. 

L’organisation du FARSe a préféré passer à sept lieux de spectacle pour délaisser les plus grandes places. Exit la place Kléber destinée à l’accueil d’un public jugé trop nombreux. Même constat pour le « FARSe des minis ». L’édition destinée aux plus jeunes se tiendra dans la cour de l’école Pasteur, et non aux Docks d’été comme c’était le cas depuis 2015.


#arts dans la rue

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