« Quand j’ai reçu le mail de MusicToo me disant que je n’étais pas la seule, ça a été un électrochoc. C’est là que j’ai décidé de porter plainte ». Anne (les prénoms d’emprunt de l’enquête initiale ont été conservés), 21 ans au moment des faits en 2019, avait raconté dans l’enquête de Rue89 Strasbourg et Mediapart comment Julien Hohl, dirigeant du label Deaf Rock, lui aurait touché les seins, puis les fesses, à plusieurs reprises, couché et serré contre elle, à trois dans un même lit, au retour d’une soirée professionnelle avec d’autres salariés.
La jeune femme, à l’époque en service civique est dans une position d’infériorité professionnelle. Elle n’ose rien dire mais retire pourtant à plusieurs reprises la main de son patron de son corps :
« J’ai enlevé ses mains, une fois, deux fois, peut-être une troisième fois je ne sais plus. À chaque fois, il les remettait », racontait-elle d’une voix calme, en novembre.

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