Mardi 28 mai. Il est 10h à l’entrée du collège du Stockfeld. Un élève en jogging noir sort de l’établissement du quartier du Neuhof, nerveux : « Il n’y a pas cours aujourd’hui. Et personne ne peut nous dire pourquoi… » Le portail se referme derrière l’adolescent. Quelques instants plus tard, une trentaine d’enseignants sortent sur le parking. Après avoir fait grève la veille, les professeurs poursuivent la mobilisation et exercent leur droit de retrait.
Comme l’explique Morgane Lecoustey, enseignante en histoire-géographie et représentante du syndicat Sgen-CFDT :
« Les neuf assistants d’éducation de l’établissement sont en arrêt maladie. De même, les deux conseillers principaux d’éducation (CPE) et la documentaliste sont en arrêt. Dans ces conditions, il n’est pas possible d’assurer la sécurité à l’intérieur des salles de classe et dans les couloirs. »
De gauche à droite : Dominique Haquette, responsable de section pour le syndicat CGT Éduc’action. Angélique Lemoine, représentante du Snes-FSU. Morgane Lecoustey, représentante du syndicat Sgen-CFDT.
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