« C’est malheureux si ça se termine comme ça, après 100 ans d’histoire. » Dans la cafétéria déserte du club-house de l’AS Pierrots Vauban (ASPV), Maxime (prénom modifié) range par réflexe quelques chaises oubliées entre les tables. Derrière lui, le mur est tapissé de photos des anciens effectifs et les étagères débordent de trophées du club, l’un des plus titrés du foot amateur français. Trois semaines plus tôt, dans cette même cafétéria, le mardi 7 novembre, Maxime assiste à une confrontation entre le président Philippe Weiss et une soixantaine de membres du club. Il livre son récit de la scène :
« C’était juste après l’entraînement, vers 18h30. J’étais en haut quand j’ai vu tous les joueurs de l’équipe première, de la réserve et les joueurs de 16 ans se réunir. Ils étaient une soixantaine de personnes, avec d’autres membres du club. Au bout d’un moment, ils ont fait venir le président dans le bureau. Il y a eu des cris, des insultes. Philippe Weiss était entouré d’une dizaine de personnes. Ils sont ressortis avec les clefs du club et la démission signée du président. Pour moi, ils l’ont forcé. »
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