Mercredi 1er avril, minuit passé sur le tarmac de l’aéroport de Bâle-Mulhouse. Un avion en provenance de Chine atterrit avec quatre millions de masques à bord. Très vite, Sophie Feuerstein, cheffe de mission Santé au conseil régional, se rend dans la zone de fret, encore inquiète pour sa commande de 2 millions de masques. « En visuel et au touché, j’ai pu vérifier la qualité du produit », se souvient l’ancienne infirmière, puis directrice adjointe d’hôpital. Par la même occasion, l’Agence régionale de santé réceptionne les deux millions de protections restantes.

Dans les 48 heures suivantes, ces masques ont été distribués aux centres médico-sociaux, Ehpad et aux professions libérales tandis que l’Agence régionale de santé (ARS) fournissait les hôpitaux. Entre arnaques, réquisitions et intermédiaires de confiance bien insérés dans les réseaux franco-chinois, voici les coulisses de ces livraisons qui ne relèvent pas des compétences habituelles de la région Grand Est.
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