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Après l’embellie démographique, la dynamique ralentit à Strasbourg

Les chiffres de l’Insee Alsace sont tombés mardi matin. Au 1er janvier 2011 nous sommes 1 852 325 à habiter dans la région. Soit 2,9% de la population française, un chiffre honorable pour la plus petite région de métropole. L’occasion pour l’institut de présenter le bilan de « trente ans de croissance démographique en Alsace », une étude qui retrace, …

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Les chiffres de l’Insee Alsace sont tombés mardi matin. Au 1er janvier 2011 nous sommes 1 852 325 à habiter dans la région. Soit 2,9% de la population française, un chiffre honorable pour la plus petite région de métropole. L’occasion pour l’institut de présenter le bilan de « trente ans de croissance démographique en Alsace », une étude qui retrace, de 1982 à 2011, l’évolution de la population en Alsace.

Car pendant une bonne trentaine d’années, l’Alsace a caracolé en tête des régions à forte poussée démographique, faisant figure d’exception à l’est de la France. Environ 10 000 nouveaux Alsaciens chaque année durant trente ans, essentiellement grâce à la croissance « naturelle » (plus de naissances que de décès). Et sans surprise, c’est surtout dans l’aire urbaine de Strasbourg (l’agglomération et sa couronne périurbaine) que la croissance a été la plus forte : 60 000 nouveaux Strasbourgeois en trente ans, plaçant la ville dans le top dix des aires les plus peuplées de France en 2011, à la 9ème place précisément.

Un Alsacien sur trois vit à Strasbourg, Colmar ou Mulhouse

Un Alsacien sur trois vit dans l’une des dix plus grandes communes de la région, Strasbourg en tête. Mais à partir de 2006 la croissance annuelle a commencé à ralentir en Alsace, passant de +0,58% (entre 1982 et 2011) à +0,40% (entre 2006 et 2011). Le Bas-Rhin a aussi vu sa croissance démographique diminuer de moitié, de 0,63% à 0,37%, plus rapidement que celle du Haut-Rhin, qui n’a baissé que de 0, 51% à 0,45%. Et le dynamisme démographique est aujourd’hui de plus en plus porté par les petites communes de moins de 10 000 habitants (+0,8% de croissance par an), les habitants des grands pôles urbains y déménageant. A Strasbourg en revanche, la croissance est désormais nulle, une chute qui s’explique par des départs mais surtout moins d’arrivées (recul du solde migratoire).

Rendez-vous annuel depuis 2004, l’enquête de recensement de l’Insee commence aujourd’hui et durera environ un mois, jusqu’au 15 février. Sur les 7 135 communes de moins de 10 000 habitants et les 983 villes de plus de 10 000 habitants concernées, seize communes alsaciennes participeront au recensement sur internet.


#Alsace

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