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D’une récompense à une fermeture en quatre ans, Alstom a coulé son bus à Hangenbieten

D’un prix de l’innovation à une fin de production en moins de quatre ans, les bus électriques Aptis produits près de Strasbourg circuleront sur peu de lignes de transports en commun. Plusieurs salariés mettent ce ratage industriel sur le compte d’errements stratégiques d’Alstom, le géant ferroviaire français qui a repris l’unité de production alsacienne.

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D’une récompense à une fermeture en quatre ans, Alstom a coulé son bus à Hangenbieten

« On part gagnant. » Les équipes d’Aptis à Hangenbieten ont beaucoup entendu cette phrase optimiste. « Selon cette philosophie, tout va bien se passer. Même s’il y a un problème, on le traitera à temps », résume un ancien salarié. Mais rien ne s’est passé comme prévu pour les bus électriques « Made in France » développés par Alstom aux portes de Strasbourg.

Un bus haut de gamme conçu en 2015

Propriété du groupe Lohr industries, les trams Translohr sont vendus en 2012 pour renflouer l’activité principale de la société alsacienne, le transport de véhicules. Place donc à NTL pour NewTransLohr, détenue par Alstom (51%) et la Banque publique d’investissements (49%). En 2015 pour « diversifier » l’activité de NTL, Alstom reprend les ébauches d’un projet de bus électrique. Le géant du ferroviaire français crée la filiale Aptis en 2018.

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