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Aux Alsaciennes incorporées de force, la patrie méconnaissante

La chercheuse Marie Janot-Caminade a étudié la condition des Alsaciennes ayant été incorporées de force au service de l’Allemagne, pendant la seconde Guerre mondiale. Après la Libération, leur situation singulière reste largement méconnue.

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Aux Alsaciennes incorporées de force, la patrie méconnaissante

« Je veux dire à tous les Français que le destin tragique de ces hommes fait partie de notre histoire nationale, de notre mémoire commune… » Lorsque Nicolas Sarkozy s’est rendu à Colmar pour commémorer la Libération et la victoire des Alliés en 2010, il entendait « réparer une injustice », en rendant un hommage appuyé aux Malgré-Nous. Moins pudique sur le sujet que ses prédécesseurs, l’ancien président de la République aborde sans détour le sort tragique des Alsaciens contraints à servir l’Allemagne. Pour les Alsaciennes, la reconnaissance est plus poussive.

La politologue Marie Janot-Caminade a étudié cette injustice mémorielle dans son travail de recherche. Auteure d’une thèse sur l’invisibilisation de ces femmes dans la sphère publique, elle a rencontré près d’une quarantaine d’anciens et d’anciennes Malgré-Nous, mais aussi des Malgré-Elles. Marie Janot-Caminade témoigne de leur difficulté à être reconnues après la Libération.

Rue89 Strasbourg : Contrairement à la croyance générale, il existait bien des femmes parmi les Malgré-Nous. Quels rôles avaient-elles, dans l’armée allemande ?

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