Après 18 mois de mélodrame entre élus socialistes et écologistes, la maire Jeanne Barseghian (EELV) a finalement retiré à Céline Geissmann, sa seule adjointe socialiste, sa délégation à la « ville numérique et innovante ». L’élue de 29 ans s’était aussi vu confier des missions autour de la « citoyenneté européenne ».
Arrivés troisième en juin 2020, les sept élus socialistes comptaient jusqu’à ce lundi 29 novembre, une adjointe, un élu de quartier et un président d’une société publique. Mais ils ne veulent plus être assimilés aux écologistes de Strasbourg. Depuis le début du mandat, la grande majorité de leurs interventions critiquent leurs anciens alliés écologistes. À la rentrée 2021, ils avaient tenu une conférence de presse pour signifier officiellement qu’ils n’étaient « ni dans la majorité, ni dans l’opposition ». Même s’ils se disent prêts à participer à la majorité « au coup par coup », le ton employé, voire les attaques personnelles, ne correspondent pas vraiment à celles « d’alliés ».
Cette posture n’était pas celle des écologistes, quand ils étaient un petit groupe d’élus associés aux Socialistes entre 2008 et 2020. Quelques propositions du PS ont certes été reprises récemment (l’ajustement d’une aide à l’achat d’un vélo, une dérogation à la Zone à faibles émissions pour les automobilistes occasionnels), mais sur le fond, aucune méthode de travail en commun n’a été trouvée. Et les vielles rancœurs empêchent d’avancer.
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