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MEDIAPART
Christian Marescaux, médecin responsable de l’unité neurovasculaire de l’hôpital de Hautepierre à Strasbourg a décidé de briser la loi du silence. Chargé d’accueillir les patients victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC), il a constaté que des personnes non hospitalisées et la clientèle privée des radiologues de l’hôpital passaient avant les urgences pour les examens par imagerie par résonance magnétique (IRM) et ce, alors qu’en cas d’AVC seule une prise en charge très rapide permet d’éviter de graves lésions neurologiques.
L’article de Médiapart cite trois cas de prises en charge retardées qui font froid dans le dos. Les hôpitaux de Strasbourg ne disposent que de cinq scanners IRM et aucun n’est dédié aux urgences, ce qui est devenu la norme partout sauf à Strasbourg. Les urgentistes doivent quémander des créneaux aux radiologues, peu enclins à se laisser dicter leur agenda par de banals AVC. Du coup, certains renoncent tandis que les services continuent de se faire la guerre.
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