Alors que l’union des gauches françaises à l’approche des législatives a relancé le débat sensible sur la « désobéissance » à certains articles des traités européens, Emmanuel Macron, à peine investi, a répondu lundi 9 mai devant le Parlement européen, en reprenant le bâton de la réforme des traités, perspective qui hérisse nombre de responsables dans les capitales de l’UE.
« Il faudra réformer nos textes, c’est évident. Et aussi, je veux dire clairement aujourd’hui que l’une des voies de cette réforme est la convocation d’une convention de révision des traités. C’est une proposition du Parlement européen, et je l’approuve. J’y suis favorable », a déclaré le chef de l’État, au cours d’un discours d’une demi-heure, en milieu de journée, qu’il a lui-même surnommé le « serment de Strasbourg » – symétrique lointain de son « discours de la Sorbonne » de 2017, déjà consacré à la « refondation » de l’Europe.
La gestion du Covid « à traités constants »

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