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Dix raisons de faire un don à Rue89 Strasbourg : le seul média local qui prend le temps de l’enquête

Votre média d’investigation local a lancé une campagne de financement pour recruter un, voire deux journalistes. Chaque jour jusqu’au 31 mars, nous publions dix bonnes raisons d’y participer.

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Dix raisons de faire un don à Rue89 Strasbourg : le seul média local qui prend le temps de l’enquête

Raison n°1 : Nous prenons le temps pour enquêter.

Vendredi 18 mars, Rue89 Strasbourg publiait une enquête révélant un probable détournement de fonds publics dans une association pour personnes handicapée (APEI Centre Alsace). Elle a représenté deux jours de travail pour Guillaume Krempp, l’un de nos journalistes d’investigation.

C’est un confrère d’un autre média local alsacien qui nous a transmis secrètement le dossier. « Ma rédaction me laisserait travailler deux heures dessus. Je préfère que vous vous en occupiez », nous a-t-il dit. Pendant deux jours, Guillaume a passé des appels, récupéré des documents, croisé des témoignages. Et après ce premier article, il va continuer à creuser. Chez Rue89 Strasbourg, les journalistes savent bien qu’il faut parfois des semaines, des mois, voire des années pour saisir toutes les facettes d’une affaire, toutes les dimensions d’un scandale.

Prendre le temps, c’est permettre des révélations

Prendre le temps de l’enquête, c’est révéler des faits qui seraient restés dans l’ombre sans journaliste d’investigation. Un autre exemple parlant se trouve dans l’enquête de Maud de Carpentier sur le suicide d’un éducateur de l’Arsea. Sans les six mois d’investigation de notre journaliste, les salariés de l’association, les parents d’enfants placés et les citoyens bas-rhinois en général n’auraient jamais découvert avec autant de précision les conditions dans lesquelles travaillait Denis et le drame professionnel qui a précédé sa mort.

À Rue89 Strasbourg, nos dossiers d’investigation sont nombreux : l’ARSEA, Horizon Amitié, l’école du travail social (ESEIS), Stocamine, l’incinérateur de Strasbourg, le Grand contournement ouest (GCO), ou encore la municipalité strasbourgeoise. Chacun de ces sujets a fait l’objet de nombreux articles de suivi, parfois des reportages sur le terrain, et des enquêtes, qui ont nécessité des semaines voire des mois de travail, parce que nous estimons qu’elles sont nécessaires pour dénoncer des faits ou alimenter le débat public.

Ce choix du temps long, à rebours de la logique actuelle de nombreux médias, fait notre particularité. Dans le paysage médiatique local, la norme est plutôt de produire quotidiennement un, deux, voire trois articles par jour et par journaliste. C’est ainsi que nous sommes arrivés dans une situation où « 64 % de ce qui est publié en ligne est du copié-collé pur et simple », comme l’ont démontré trois sociologues de l’information dans l’ouvrage L’Information à tout prix (Ina Éditions). À Rue89 Strasbourg, nous privilégions la qualité à la quantité. Nous préférons une grosse enquête d’intérêt public pleine de révélations plutôt que 10 articles tous issus de communiqués de presse de la police, la préfecture ou de la municipalité.

Ce choix de l’investigation nous permet de prendre le temps de chercher des sources, d’aller sur le terrain, de fouiller dans des bases de données, pour aboutir à des articles détaillés, dans lesquels chaque information est vérifiée. Lorsqu’on se lance dans un dossier, on ne s’arrête pas avant d’avoir dénoncé tout ce qu’on considère important.

Aidez nous à embaucher, pour plus d’enquêtes au long cours

Au fur et à mesure des années qui passent, nos journalistes deviennent experts et expertes dans plusieurs domaines. Mais nos capacités d’enquêtes individuelles ne sont pas illimitées. Nous sommes parfois contraints de ne pas approfondir certaines alertes car notre équipe de quatre journalistes permanents, une alternante et une petite dizaine de pigistes ne suffit pas.

Si vous aimez l’idée qu’un média indépendant et local s’empare de sujets sur le long cours à Strasbourg, vous pouvez nous donner de la force en faisant un don à Rue89 Strasbourg :

Notre campagne de financement participatif doit nous permettre d’embaucher un ou deux journalistes permanents en plus. Elle est composée de deux paliers de 15 000 euros qui correspondent à l’investissement initial pour créer un poste de journaliste. Chaque palier atteint correspond à l’embauche d’un journaliste. Cela nous permettrait tout simplement de traiter davantage de sujets, d’avoir encore plus d’obsessions, et de vous faire profiter de plus d’enquêtes.


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