Le nombre de cambriolage pour le premier trimestre de 2017 a augmenté de 20% par rapport à 2015, et on dénombre entre 1 200 et 1 400 vols par effraction à Strasbourg chaque année. Quand même. Du coup, la direction départementale de la sécurité publique, la police quoi, a livré mercredi quelques conseils pratiques.
Gardez vos objets de valeur cachés
Un cambrioleur ne passe en moyenne que trois minutes dans le domicile, il prend donc en priorité ce qui est visible. On a pris l’habitude de cacher les bijoux, mais il faut faire de même avec les objets high-tech.
En cas d’absence prolongée, évitez de le crier sur les réseaux sociaux
Et oui, les nouvelles vont vite et on a tous pris l’habitude de nous vanter de notre départ en vacances aux îles Canaries sur Facebook. C’est cependant la meilleure façon que tout le monde soit au courant, même des personnes avec de mauvaises intentions. Si vous voulez être plus tranquille, vous pouvez également prévenir la police de votre absence. Des agents passeront régulièrement voir si tout va bien.
Fermez votre porte, même quand vous êtes chez vous
La police remarque en effet que les cambriolages ont lieu à n’importe quelle heure du jour comme de la nuit. Jean Hayet, directeur départemental adjoint de la sécurité publique du Bas-Rhin, rappelle :
« Avant, c’était principalement en pleine journée, quand les occupants sont sortis. Mais maintenant, c’est 24h sur 24. On a pris un cambriolage en flagrant délit la dernière fois. Les propriétaires dormaient dans la pièce juste à côté. »
Fermez aussi les petits pavillons, les volets…
En cas d’absence prolongée, il peut être utile que quelqu’un donne une impression de vie dans la maison en venant ouvrir et fermer les volets (et arroser les plantes). Jean Hayet précise :
« Par exemple, beaucoup ne ferment pas les petits portillons devant les maisons, en pensant que de toutes façons, si quelqu’un veut entrer, il le fera. Mais qu’est-ce qui est plus suspect : quelqu’un qui enjambe le portillon ou qui l’ouvre normalement ? »
L’occasion aussi d’inciter les gens témoins d’actes suspects à appeler le 17 :
« Les gens n’osent pas. Evidemment, ils ont le droit de se tromper. Quand quelqu’un appelle le 17, on est obligé de vérifier l’information donnée, une patrouille est envoyée. Cela peut ne mener à rien comme ça peut nous être d’une grande aide. Et ce n’est pas parce qu’un immeuble a déjà été visité que cela ne peut pas se reproduire. »
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