Commentez, réagissez et construisez avec nous l’actualité locale.
À la Une du Stamm' :
TL
Thomas Léonetti
Abo
1 commentaire
Il est certes possible, en vertu de l’article L.11 du Code électoral, de s’inscrire sur les listes électorales d’une commune dans laquelle on paie des impôts locaux depuis au moins deux ans — y compris des impôts professionnels comme la cotisation foncière des entreprises (CFE).
Mais attention à ne pas travestir l’esprit de la loi : l’objectif n’est pas de reconfigurer artificiellement le corps électoral d’une ville à des fins électoralistes, mais de permettre une représentation équitable des contribuables locaux.
Appeler massivement des commerçants ou artisans à s’inscrire dans une commune où ils n’habitent pas, dans le seul but d’y influencer une élection, pose des questions sérieuses d’éthique républicaine. Et si les conditions légales ne sont pas respectées, cela peut même relever de l’inscription frauduleuse, punie par l’article L.113 du Code électoral.
Changer Strasbourg par stratégie électorale, ce n’est pas renforcer la démocratie. C’est la détourner.
Intéressante proposition …qui appelle quelques remarques :
Imaginons des commerçants qui exploitent des affaires dans plusieurs villes : auraient-ils le droit de vote dans chaque ville ?
Il y a sans doute un grand nombre de salariés qui vivent hors de Strasbourg , enseignants, fonctionnaires, …et qui pourraient avoir la même revendication ?
Faudrait donc faire une enquête sociologique approfondie avant tout …d’ici les municipales de 31
C’est sûr que les restaurateurs et commerçants du centre-ville préfèrent avoir une main d’oeuvre de sans papier, c’est plus commode pour les exploiter.
Quand on est républicain et non pas bonapartiste, la régularisation des sans papiers est une évidence. L’humanisme rhénan ne devrait pas être un concept lointain de notre histoire.
Il est certes possible, en vertu de l’article L.11 du Code électoral, de s’inscrire sur les listes électorales d’une commune dans laquelle on paie des impôts locaux depuis au moins deux ans — y compris des impôts professionnels comme la cotisation foncière des entreprises (CFE).
Mais attention à ne pas travestir l’esprit de la loi : l’objectif n’est pas de reconfigurer artificiellement le corps électoral d’une ville à des fins électoralistes, mais de permettre une représentation équitable des contribuables locaux.
Appeler massivement des commerçants ou artisans à s’inscrire dans une commune où ils n’habitent pas, dans le seul but d’y influencer une élection, pose des questions sérieuses d’éthique républicaine. Et si les conditions légales ne sont pas respectées, cela peut même relever de l’inscription frauduleuse, punie par l’article L.113 du Code électoral.
Changer Strasbourg par stratégie électorale, ce n’est pas renforcer la démocratie. C’est la détourner.
GY
Georges Yoram Federmann
Abo
Intéressante proposition …qui appelle quelques remarques :
Imaginons des commerçants qui exploitent des affaires dans plusieurs villes : auraient-ils le droit de vote dans chaque ville ?
Il y a sans doute un grand nombre de salariés qui vivent hors de Strasbourg , enseignants, fonctionnaires, …et qui pourraient avoir la même revendication ?
Faudrait donc faire une enquête sociologique approfondie avant tout …d’ici les municipales de 31
FW
Fredo Will
Abo
C’est sûr que les restaurateurs et commerçants du centre-ville préfèrent avoir une main d’oeuvre de sans papier, c’est plus commode pour les exploiter.
Quand on est républicain et non pas bonapartiste, la régularisation des sans papiers est une évidence. L’humanisme rhénan ne devrait pas être un concept lointain de notre histoire.
Retrouvez les titres de Rue89 Strasbourg avec notre newsletter quotidienne.
Commentez, réagissez et construisez avec nous l’actualité locale.
Il est certes possible, en vertu de l’article L.11 du Code électoral, de s’inscrire sur les listes électorales d’une commune dans laquelle on paie des impôts locaux depuis au moins deux ans — y compris des impôts professionnels comme la cotisation foncière des entreprises (CFE).
Mais attention à ne pas travestir l’esprit de la loi : l’objectif n’est pas de reconfigurer artificiellement le corps électoral d’une ville à des fins électoralistes, mais de permettre une représentation équitable des contribuables locaux.
Appeler massivement des commerçants ou artisans à s’inscrire dans une commune où ils n’habitent pas, dans le seul but d’y influencer une élection, pose des questions sérieuses d’éthique républicaine. Et si les conditions légales ne sont pas respectées, cela peut même relever de l’inscription frauduleuse, punie par l’article L.113 du Code électoral.
Changer Strasbourg par stratégie électorale, ce n’est pas renforcer la démocratie. C’est la détourner.
Voir plusIntéressante proposition …qui appelle quelques remarques :
Voir plusImaginons des commerçants qui exploitent des affaires dans plusieurs villes : auraient-ils le droit de vote dans chaque ville ?
Il y a sans doute un grand nombre de salariés qui vivent hors de Strasbourg , enseignants, fonctionnaires, …et qui pourraient avoir la même revendication ?
Faudrait donc faire une enquête sociologique approfondie avant tout …d’ici les municipales de 31
C’est sûr que les restaurateurs et commerçants du centre-ville préfèrent avoir une main d’oeuvre de sans papier, c’est plus commode pour les exploiter.
Voir plusQuand on est républicain et non pas bonapartiste, la régularisation des sans papiers est une évidence. L’humanisme rhénan ne devrait pas être un concept lointain de notre histoire.
Il est certes possible, en vertu de l’article L.11 du Code électoral, de s’inscrire sur les listes électorales d’une commune dans laquelle on paie des impôts locaux depuis au moins deux ans — y compris des impôts professionnels comme la cotisation foncière des entreprises (CFE).
Mais attention à ne pas travestir l’esprit de la loi : l’objectif n’est pas de reconfigurer artificiellement le corps électoral d’une ville à des fins électoralistes, mais de permettre une représentation équitable des contribuables locaux.
Appeler massivement des commerçants ou artisans à s’inscrire dans une commune où ils n’habitent pas, dans le seul but d’y influencer une élection, pose des questions sérieuses d’éthique républicaine. Et si les conditions légales ne sont pas respectées, cela peut même relever de l’inscription frauduleuse, punie par l’article L.113 du Code électoral.
Changer Strasbourg par stratégie électorale, ce n’est pas renforcer la démocratie. C’est la détourner.
Intéressante proposition …qui appelle quelques remarques :
Imaginons des commerçants qui exploitent des affaires dans plusieurs villes : auraient-ils le droit de vote dans chaque ville ?
Il y a sans doute un grand nombre de salariés qui vivent hors de Strasbourg , enseignants, fonctionnaires, …et qui pourraient avoir la même revendication ?
Faudrait donc faire une enquête sociologique approfondie avant tout …d’ici les municipales de 31
C’est sûr que les restaurateurs et commerçants du centre-ville préfèrent avoir une main d’oeuvre de sans papier, c’est plus commode pour les exploiter.
Quand on est républicain et non pas bonapartiste, la régularisation des sans papiers est une évidence. L’humanisme rhénan ne devrait pas être un concept lointain de notre histoire.