Détournements à la Coop : Yves Zehr à nouveau devant le tribunal
Après un report en juin, Yves Zehr, ancien PDG de Coop Alsace, doit à nouveau comparaître devant le tribunal de Strasbourg aujourd’hui et demain. L’audience accueillera également six témoins qui expliqueront s’ils ont vu passer les quelques 1,4 millions d’euros que la justice accuse Yves Zehr d’avoir détournés en utilisant des bons d’achats. Rue89 Strasbourg vous livre tous les détails, et vous invite à suivre le procès en direct.
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Pierre France
Publié le ·
Imprimé le 25 novembre 2024 à 08h17 ·
Modifié le ·
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Pour la justice, l’affaire a commencé le 24 mai 2012, lorsque le Parquet de Strasbourg est saisi d’une plainte du comité central d’entreprise (CCE) de la Coop selon laquelle 800 bons d’achats de 100€ auraient été remis à Yves Zehr, PDG de la Coop entre 1999 et 2011. Le lendemain, le Parquet reçoit une plainte similaire de la direction de Coop Alsace dans laquelle la Coop fournit les résultats d’un audit comptable, révélant qu’un mécanisme de détournements de ces bons d’achats actif depuis 2007 au moins aurait lésé l’entreprise d’au moins 1,4 million d’euros.
Le mécanisme décrit par un audit de la Coop
Selon cet audit, des bons d’achats gratuits ont été émis par un salarié à la caisse du siège de la Coop au Port-du-Rhin, sur instruction du secrétariat d’Yves Zehr. Le secrétariat remettait au caissier la matrice de tirage, signée par Yves Zehr. Les bons édités étaient ensuite remis à la secrétaire d’Yves Zehr, Michèle Heitz, puis présentés, par l’ancien PDG lui-même, à la caisse centrale de l’hypermarché Leclerc de Geispolsheim, géré par la Coop à cette date. Les bons étaient échangés contre des espèces, prélevés sur les recettes du magasin avec pour seul justificatif une indication du montant des bons comptabilisés en « frais de publicité ».
Ces auditions vont peut-être permettre aux salariés de la Coop de mieux comprendre ce qui s’est passé au sein de leur entreprise car, depuis que Rue89 Strasbourg a révélé l’affaire, ils vivent au rythme de la restructuration de la Coop et des plans sociaux. L’entreprise est passée de 3 400 salariés à moins de mille en deux ans, 1 700 ayant été transférés à Leclerc.
Neuf témoins seront appelés à l’audience :
Serge Lorentz, ancien secrétaire général de la Coop,
Michèle Heitz, ancinne secrétaire d’Yves Zehr,
Christian Duvillet, actuel PDG de Coop Alsace,
Et la défense d’Yves Zehr a demandé et obtenu les auditions de :
Denis Fischer, ancien directeur général de Coop Alsace,
Joseph Fleck, ancien administrateur de Coop Alsace,
Léon Gengenvin, ancien administrateur de Coop Alsace,
Paulette Starcke, secrétaire à la Coop,
Fabienne Wrege, secrétaire de direction à la Coop,
et Robert Dirr, ancien chef comptable de la Coop.
Le tribunal de Strasbourg les interrogera sur les mouvements des bons d’achat dont l’instruction a retrouvé la trace.
Selon certains témoignages relevés par l’instruction, Yves Zehr se servait dans la caisse de l’hypermarché de Geispolsheim depuis 1997, alors qu’il n’était que directeur commercial et ce, au vu et au su des directeurs successifs du magasin. Ces derniers admettent ces transferts du bout des lèvres, pointant qu’ « il s’agissait du patron » ou nient.
Le mécanisme d’échange était bien rôdé. Dans les écritures comptables, le compte 532 « Coffre » était crédité du montant des bons et le compte 488 « pub commune » était débité du même montant. Le service comptable du siège compensait alors depuis le compte 623 « charges de publicité », ligne qui était dédiée aux six hypermarchés que le groupe détenait alors. Selon l’audit commandé par Coop, cette fraude « par détournement d’actif » était difficilement décelable, chaque employé à la comptabilité traitant les opérations séparément et les frais de publicité du groupe s’élevant de 7 à 9 millions d’euros par an.
Où est allé l’argent des bons d’achats ?
Autre question qui sera récurrente pendant ce procès, la destination des sommes ainsi détournées des coffres de la Coop. Car si Yves Zehr ne conteste pas les détournements, il réfute en revanche les accusations d’enrichissement personnel. Selon sa défense, l’argent détourné est allé à des « relais d’opinion », dans l’intérêt de la Coop. Mais la justice a épluché ses comptes, qui font apparaître de réguliers dépôts d’espèces :
Yves Zehr devra expliquer d’où vient tout cet argent liquide d’autant que son salaire lui était versé de la Coop Alsace par virement bancaire. Selon son avocat Me Bernard Alexandre, ces versements proviennent de la vente d’œuvres d’art, dont Yves Zehr fait la collection au grand dam de son épouse. Les enquêteurs notent toutefois que ces mouvements d’argent ne sont pas corrélés avec les retraits de bons d’achats.
L’histoire du faux partenariat avec la SIG
Parmi les bénéficiaires probables de la générosité d’Yves Zehr, les enquêteurs ont trouvé la SIG, le club de basket strasbourgeois. L’ancien PDG de la Coop y est très attaché. Membre du directoire jusqu’en 2009, le dirigeant assistait régulièrement aux matchs en payant, vraiment, un abonnement VIP pour lui et son épouse, qui devait être ravie décidément. La Coop Alsace versait 180 000€ ainsi que des paires de knacks au club de basket en échange d’un logo sur toute la largeur du maillot des joueurs.
Problème : ce contrat de partenariat n’était pas signé lorsque Yves Zehr a dû quitter la Coop en avril 2011, et l’actuel PDG, Christian Duvillet, l’a dénoncé lorsqu’il en a eu connaissance. Yves Zehr a donc créé un faux contrat, antidaté au 18 février 2011, période durant laquelle il était encore PDG de la Coop, ce qui lui vaut d’être également mis en examen pour faux en écriture. Surpris par l’apparition inopinée de ce contrat, la Coop et Casino ont finalement payé chacun 90 000€ à la SIG. (Voir cet article pour les détails de ce contrat fantôme)
Yves Zehr a réfuté l’idée que l’argent des bons d’achat ait pu aller à la SIG, sauf pour quelques menus produits destinés aux vestiaires. Néanmoins, il a cité aux enquêteurs quelques organismes destinataires d’une aide de la Coop : l’aviron-club du pays d’Erstein (1 000€ en espèces), le football-club de Dinsheim-sur-Bruche (chèques de 2 000€, 1 000€ de bons d’achats), le club de basket de Gries (50 000€ dont 30 en virement et 20 en bons d’achats)…
On est encore loin du compte. Malgré six mois de détention, Yves Zehr n’a pas dévoilé le reste de ses bénéficiaires. Le juge a deux jours pour le faire changer d’avis.
Le compte-rendu de l’audience en direct
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2 juillet 2013, 18h35
Fin de l’audience aujourd’hui. Merci d’avoir suivi ce compte rendu avec nous et nous vous donnons rendez-vous demain, dès 8h30.
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2 juillet 2013, 18h29
La présidente du tribunal Dominique Lehn : « M. Zehr, je ne comprends pas pourquoi vous ne l’avez pas mentionné auparavant ! Il semble qu’il y ait une montagne de petites magouilles, qui se dévoilent aujourd’hui alors que vous êtes acculé. »
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2 juillet 2013, 18h26
Yves Zehr : « M. Aeschelmann m’avait indiqué qu’il fallait vendre les alcools de M. Christ, qui a été un excellent basketteur et membre du cercle catholique. Cet alcool arrivait directement à Geispolsheim et M. Christ était rémunéré en bons d’achats ou en numéraire. » La présidente s’énerve que ces éléments n’aient pas été versés au dossier plus tôt.
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2 juillet 2013, 18h23
Yves Zehr est appelé à la barre pour expliquer cette histoire de whisky parallèle…
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2 juillet 2013, 18h22
Jacques Fournier explique qu’il recevait parfois du whisky, directement par un certain Jérôme Christ (administrateur à la SIG et directeur de Sovedi, entreprise de liqueurs) et que M. Christ était payé directement par le siège. Jérôme Christ était appelé comme témoin par la défense mais il a fait valoir un certificat médical pour ne pas se présenter aujourd’hui à l’audience.
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2 juillet 2013, 18h17
Me Alexandre, qui a fait citer ce temoin, lui pose une question sur les contrôles effectués. M. Jacques Fournier confirme qu’il était surveillé de près par la direction centrale.
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2 juillet 2013, 18h14
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Donc quand le PDG vient dans votre magasin, vous ne savez pas ce qu’il est venu faire dans votre magasin et ça ne vous intéressait pas ? Eh ben il faut y croire. »
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2 juillet 2013, 18h11
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « M. Fournier, vous avez déclaré que lorsque Yves Zehr venait, il allait souvent au coffre, quand vous n’étiez pas là. »
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2 juillet 2013, 18h11
La présidente lui explique qu’un autre directeur savait très bien que M. Zehr venait se servir dans la caisse du magasin de Geispolsheim.
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2 juillet 2013, 18h10
Jacques Fournier : « L’échange de bons d’achats en numéraire était interdit, c’était pour les achats dans la Coop. »
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2 juillet 2013, 18h09
Jacques Fournier : « J’avais 300 personnes à gérer, je n’étais pas là pour gérer ce que faisait mon PDG quand il venait dans mon magasin. »
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2 juillet 2013, 18h08
M. Fournier : « Les bons d’achats ? Quoi les bons d’achats ? Moi je n’ai rien vu. »
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2 juillet 2013, 18h07
Jacques Fournier s’avance, il a été directeur de supermarché et de l’hypermarché de Geispolsheim pendant 8 ans. Il ne s’est pas entendu avec M. Bruno Vincent Genod, et a démissionné. M. Fournier met en avant ses performances en termes d’inventaire et de progression du chiffre.
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2 juillet 2013, 18h04
Joseph Fleck s’en va, en silence, en claudiquant, sans que le procureur ne lui pose aucune question.
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2 juillet 2013, 18h02
Joseph Fleck : « L’argent venait d’un compte en Suisse, une ristourne en provenance d’une entreprise qui nous fabriquait les meules pour l’emmental. Enfin, c’est ce que j’ai entendu dire… »
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2 juillet 2013, 18h00
Joseph Fleck : « Nous avons reçu 70€ par réunion pour les frais, soit 210€ pour l’année, plus une indemnité kilométrique. Ces frais étaient payés en liquide. On nous a dit qu’il n’était pas nécessaire de les déclarer au fisc. Il en était ainsi depuis 1976. »
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2 juillet 2013, 17h57
C’est le témoin de Me Alexandre, qui lui demande : « Qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur les modalités de rémunération des administrateurs ? »
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2 juillet 2013, 17h56
Joseph Fleck avait déjà des bons d’achat en 1989, mais c’était pour dédommager les clients insatisfaits. (on progresse)
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2 juillet 2013, 17h55
Joseph Fleck a fait toute sa carrière à la Coop, depuis chef de magasin. Il est devenu chef de la logistique et de la production en 1975. En 1987, il s’est occupé des Maxi Coop. Puis il a été directeur général adjoint, en charge de la direction commerciale en 1988… La présidente le coupe parce qu’il était lancé dans les problèmes de déficits structurels de la Coop en 1989.
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2 juillet 2013, 17h50
Apparaît Joseph Fleck, 85 ans, ancien administrateur de la Coop.
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2 juillet 2013, 17h46
Mme Heitz : « Pour moi, c’était pour les animations commerciales des hypermarchés, les clients pouvaient gagner ces bons lors de jeux concours par exemple… »
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2 juillet 2013, 17h42
A l’invitation de Me Alexandre, Christian Duvillet précise : « M. Zehr est intervenu en tant qu’administrateur, il n’était plus salarié, il n’avait plus de fonction hiérarchique. » Mais Mme Heitz répond que M. Zehr « était encore le patron, il travaillait avec nous ».
Me Alexandre : « Est-ce qu’il dirigeait ce groupe de travail ? »
Mme Heitz : « Il nous conseillait, c’est lui qui connaissait mieux la distribution. »
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2 juillet 2013, 17h40
Me Bernard Alexandre commence à poser quelques questions à Mme Heitz. Appelé par la présidente, Christian Duvillet, l’actuel PDG de Coop, précise qu’il avait effectivement placé Mme Heitz à la cellule Casino : « Elle était effectivement en roue libre. M. Zehr assistait aussi dans cette cellule, mais elle répondait à la direction. »
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2 juillet 2013, 17h36
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet demande comment ça s’est passé pour les 800 derniers bons : « comment avez-vous pu imprimer pour 80 000€ de bons avec votre imprimante alors que vous avez dit qu’Yves Zehr était indésirable à la Coop ? »
Michèle Heitz : « Je ne sais pas ce que M. Zehr faisait avec ces bons, je suis tombé des nues quand j’ai appris. »
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2 juillet 2013, 17h33
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Vous éditez ces bons, vous les lui donnez et vous ne savez pas ce qu’il en fait ? »
Mme Heitz : « Non, je suis une simple secrétaire. »
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2 juillet 2013, 17h31
Michèle Heitz peine à indiquer à qui elle donnait ces fameux bons…
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2 juillet 2013, 17h29
Brice Raymondeau-Castanet : « Ok, on va passer au reste… Ces bons d’achat… vous émettiez pour 1,3 M€ en cinq années pour YZ, c’était la même chose pour les autres directeurs ? »
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2 juillet 2013, 17h27
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Dans ce courrier à la SIG daté du 18 février 2011, YZ indique l’avoir dicté en septembre 2011 et vous avoir dit de le dater au 18 février 2011. Et vous nous dites l’inverse, vous allez vous entêter longtemps là dessus ? » Elle répond de manière évasive… Le procureur s’énerve un peu : « Seule l’habitude d’antidater des courriers peut justifier qu’on oublie de l’avoir fait ! »
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2 juillet 2013, 17h26
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet prend la parole. Il demande à Mme Heitz si elle a revu Yves Zehr depuis son départ. Elle répond que « non ».
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2 juillet 2013, 17h22
Mme Heitz : « Moi j’éditais des bons, je les remettais à un directeur, mais ça pouvait être quelqu’un d’autre qu’Yves Zehr. ça pouvait être Serge Lorentz ou même un directeur de magasin. »
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2 juillet 2013, 17h20
Me Michaël Plançon, conseil du CCE de la Coop, demande à Mme Heitz si elle savait à qui étaient destinés ces bons d’achats. Elle répond que non.
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2 juillet 2013, 17h19
Michèle Heitz : « Je datais du jour tous mes courriers, je ne me souviens pas avoir antidaté ce courrier. »
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2 juillet 2013, 17h19
La présidente du tribunal s’énerve : « On vous demande de mettre une date qui n’est pas celle de la création du courrier et ça ne vous étonne pas ? »
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2 juillet 2013, 17h18
La présidente demande comment s’est passé la rédaction du courrier antidaté pour la SIG. Michèle Heitz : « Pour la date, je ne sais pas… Je n’ai jamais falsifié une date. »
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2 juillet 2013, 17h16
Michèle Heitz : « On ne m’avait pas donné d’ordres pour me dire que je ne devais plus travailler avec M. Zehr, il était président d’honneur… »
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2 juillet 2013, 17h15
Michèle Heitz : « ça fait plus de 20 ans que je fais des bons… On me donne le nombre, je descends à la caisse centrale et puis voilà. »
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2 juillet 2013, 17h14
Michèle Heitz : « Quand M. Duvillet m’a convoquée pour parler des derniers bons, j’ai trouvé ses manières pas correctes, me mettre dans une pièces fermées, à cogiter… J’aurais préféré être accompagnée pendant cet entretien. »
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2 juillet 2013, 17h12
Michèle Heitz : « Sur les derniers bons, j’ai fait la même chose même si M. Zehr n’était plus PDG. Pour moi, il n’avait jamais vraiment quitté l’entreprise, il était toujours mon patron. J’étais dans le groupe de travail pour le projet Casino, dans lequel était Yves Zehr. »
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2 juillet 2013, 17h11
Michèle Heitz : « Je descendais à la caisse centrale, je prenais des bons et je signais un bordereau. Puis je les éditais et je les remettais à M. Zehr. »
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2 juillet 2013, 17h10
Michèle Heitz : « Yves Zehr est un homme respectable, honorable et j’ai toujours travaillé en toute confiance avec lui. J’ai édité les bons d’achats, dont les derniers lorsqu’il était président d’honneur. » Elle hésite sur les dates : « en mars 2012, avant qu’il ne quitte l’entreprise. »
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2 juillet 2013, 17h08
Le tribunal va entendre Michèle Heitz, assistante de Yves Zehr à Coop Alsace. Elle est aujourd’hui « manager clientèle » sur « sa feuille de paie », en congés sabbatique pour trois mois.
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2 juillet 2013, 17h06
L’audience reprend.
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2 juillet 2013, 16h51
Le tribunal ordonne une pause d’une dizaine de minutes.
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2 juillet 2013, 16h48
Pour la 3e ou 4e fois, M. Dulieu répond qu’il faisait « aveuglément confiance à M. Zehr sur ce dossier. »
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2 juillet 2013, 16h47
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet prend la parole, interroge M. Dulieu sur les modifications qu’il a apporté au contrat de partenariat entre la SIG et la Coop. Il s’étonne que M. Dulieu n’ait pas tiqué quand on lui remet en septembre un document daté de février. Le procureur s’étonne aussi que M. Dulieu ait suivi aussi aveuglément les ordres d’Yves Zehr : « il vous arrive de vous poser des questions ? »
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2 juillet 2013, 16h34
Philippe Dulieu : « On a eu une confirmation verbale, et j’ai fait imprimer les maillots. Le contrat ensuite a été normalement exécuté. »
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2 juillet 2013, 16h33
Philippe Dulieu : « Il m’a été remis une lettre d’engagement de M. Zehr, pour préparer un dossier pour la DNCG. Cette lettre m’a été remise en septembre 2012 par M. Zehr, quelque jours avant la date butoir. J’ai envoyé un projet de contrat de partenariat à M. Lorentz, sec général de la Coop, pour qu’il soit validé par la direction de la Coop. Comme je n’avais pas de réponse, j’ai demandé à YZ une lettre d’engagement, précisant le montant. »
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2 juillet 2013, 16h29
M. Philippe Dulieu, responsable marketing de la SIG, est appelé à la barre.
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2 juillet 2013, 16h28
Me Bernard Alexandre : « Est-ce que vous confirmez qu’YZ avait pris un engagement de sponsoring vis à vis de la Coop en 2011 ? »
Martial Bellon : « Oui, oralement. »
Me Bernard Alexandre : « Racontez-nous votre version de votre entretient avec M. Vincent Genod. Est-ce qu’il vous a interdit d’utiliser la Coop pour vos maillots ? »
Martial Bellon : « Si M. Vincent Genod était opposé à ce que la SIG soit sponsorisée par la Coop, nous aurions eu une instruction pour retirer le logo des maillots ! La Coop n’aurait pas continué à livrer des knacks et ses cadres auraient cessé d’occuper les places VIP ! »
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2 juillet 2013, 16h23
Me Bernard Alexandre, conseil d’Yves Zehr, prend la parole : « Pensez-vous qu’il y a eu un enrichissement personnel d’Yves Zehr pendant son engagement à la SIG ?
Martial Bellon : « Non, être administrateur à la SIG apporte plus d’ennuis que d’avantages. »
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2 juillet 2013, 16h18
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Quand vous produisez cette lettre en juin, vous savez très bien qu’elle a été antidatée. Et le problème, c’est que vous ne répondez pas… Vous nous dites juste que vous vous posez des questions. Et vous en avez posé à Yves Zehr ? »
Martial Bellon : « oui »
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Ah, et alors ? »
Martial Bellon : « YZ m’a dit que cette lettre correspondait à son engagement d’alors. »
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2 juillet 2013, 16h15
Le procureur et Martial Bellon s’écharpent sur la conduite tenue pas la SIG vis à vis des atermoiements de la Coop. POur le procureur, Martial Bellon a manqué à son devoir de vigilance. Pour ce dernier, la parole d’Yves Zehr suffisait, malgré les incohérences.
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2 juillet 2013, 16h06
BRC : « Vous êtes dans la nuance sans arrêt, vous refusez de vous exprimez sur M. Zehr… administrateur de la SIG et de la Coop, c’est pratique, on parle aux deux en même temps quand on lui parle… et à propos de la lettre du 18 février transmise en mai, « vous vous posez juste la question »… Les choses sont claires : rien n’est signé, les documents sont faux. »
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2 juillet 2013, 16h04
BRC : « Vous nous expliquez que vous renouvellez un contrat de 180 000€ sur une discussion, vous ne vous inquiétez pas que le contrat en septembre ne soit pas signé. Puis vous rencontrez M. Vincent Genod, PDG après Yves Zehr, qui vous dit qu’il ne paiera pas mais que si Casino s’en occupe, ça ne le regarde pas. Vous envoyez des factures à Casino, qui ne paie pas… »
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2 juillet 2013, 16h01
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet prend la parole : « M. Bellon, je suis désolé, mais il y a une apparence de légèreté. »
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2 juillet 2013, 15h57
Martial Bellon : « Il n’y a jamais eu de rentrées d’argent en provenance de la Coop à la SIG depuis que je suis président. Il n’y a eu aucun paiement en espèces de joueurs à la SIG non plus. »
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2 juillet 2013, 15h53
La présidente du tribunal Dominique Lehn : « YZ n’est plus PDG, M. Vincent-Genod vous dit que c’est « non », vous voyez une lettre antidatée, vous lisez les difficultés financières de la Coop… et ça ne vous inquiète pas suffisamment pour ne pas réclamer le paiement des factures en octobre et décembre ? »
Martial Bellon : « nous avions confiance en Yves Zehr, ça nous suffisait. »
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2 juillet 2013, 15h51
La présidente du tribunal Dominique Lehn : « Pourquoi n’êtes vous pas allés voir le PDG M. Duvillet, plutôt que de faire confiance à Yves Zehr ? »
Martial Bellon : « M. Zehr était dans le basket depuis plus longtemps que moi, je ne me voyais pas lui dire que nous n’avions pas confiance en lui. »
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2 juillet 2013, 15h48
La présidente cherche à savoir l’étendue de ce que Martial Bellon avait compris, sur les pouvoirs réels d’Yves Zehr quand au partenariat avec la SIG.
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2 juillet 2013, 15h46
Martial Bellon : « J’ai été surpris évidemment lorsqu’en juin, Christian Duvillet, PDG de la Coop, déclare dans la presse qu’il n’y a pas de trace de partenariat avec la SIG. TOut ça s’est finalement réglé dans une journée, après une entrevue. »
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2 juillet 2013, 15h42
Martial Bellon : « J’ai été surpris évidemment lorsqu’en juin, Christian Duvillet, PDG de la Coop, déclare dans la presse qu’il n’y a pas de trace de partenariat avec la SIG. TOut ça s’est finalement réglé dans une journée, après une entrevue. »
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2 juillet 2013, 15h37
Martial Bellon : « Yves Zehr me dit plus tard que le contrat oral qu’il avait passé avec une personne chez Casino ne tenait plus parce que cette personne était partie de chez Casino. Je lui ai demandé : « comment on va faire ? » Il m’a dit « t’inquiète pas je m’en occupe ». Je n’avais pas d’inquiétude, le contrat était partiellement exécuté : maillots, places VIP, places sèches… »
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2 juillet 2013, 15h33
Martial Bellon : « La DNCG ne nous a finalement pas demandé cette lettre. Je n’ai découvert cette lettre qu’en mai 2012. Lorsque j’ai rencontré M. Vincent Genod, je lui ai demandé si je pouvais mettre le nom de la Coop sur les maillots. Il m’a dit qu’il n’y voyait pas d’inconvénient, dans la mesure où ce partenariat serait pris en charge par Casino. »
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2 juillet 2013, 15h30
Martial Bellon : « On s’attendait à ce que la DNCG nous demande des garanties sur nos revenus à venir, aussi nous avons demandé à tous nos partenaires de nous fournir une lettre confirmant leurs intentions. A l’époque, Yves Zehr était le président de Coop et membre du directoire de la SIG. Yves Zehr nous a dit qu’il n’y avait aucun problème. Plus tard, il nous a dit que ce serait Casino qui paierait. »
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2 juillet 2013, 15h29
Martial Bellon : « J’ai été appelé en 2010 par la mairie d’Illkirch et de Strasbourg pour redresser la SIG. Je me suis retrouvé avec un conseil d’administration dans lequel figurait Yves Zehr. On m’a expliqué assez rapidement que le partenariat entre la SIG et la Coop remontait à longtemps. »
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2 juillet 2013, 15h26
Martial Bellon, président de la SIG, est appelé par la présidente du tribunal : « Expliquez nous comment vous vous êtes retrouvés dans cette affaire ? »
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2 juillet 2013, 15h19
Une amie du couple est appelée comme témoin, elle confirme que MLZ ne s’occupait de rien d’autre que de son foyer.
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2 juillet 2013, 15h18
La présidente du tribunal appelle : « Vous ne savez rien, vous n’avez rien vu, je résume correctement ? »
MLZ : « Je suis désolé, je viens d’un milieu modeste. J’ai perdu mon père à 24 ans, j’en ai été très touchée et j’ai trouvé en mon mari un pilier auquel je me suis raccrochée. »
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2 juillet 2013, 15h14
Me Arnaud Friederich, conseil de MLZ, demande à MLZ de préciser qui a réalisé les travaux dans leur maison de Dinsheim, achetée en 1974. Elle répond que c’est son mari qui s’occupait du jardinage et des travaux.
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2 juillet 2013, 15h12
MLZ : « Non, on n’a pas changé de vie, on n’a pas eu de dépenses supplémentaires. »
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2 juillet 2013, 15h12
Me Arnaud Friederich, conseil de MLZ : « Est-ce que votre niveau de vie a évolué au cours de ces années ? »
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2 juillet 2013, 15h09
Me Arnaud Friederich, avocat de Mme Zehr : « Vous savez qui est Robert Combas ? »
ML Zehr : « Non ».
Me Arnaud Friederich : « C’est le peintre d’une renommée internationale qui a signé le tableau dans la chambre de votre fille. »
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2 juillet 2013, 15h07
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet est atterré : « Je n’ai pas d’autre question Mme la présidente. » Il se rasseoit dans son siège.
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2 juillet 2013, 15h06
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet ne lâche pas : « Vous n’avez pas des amis autour de vous ? Votre fille, vous en avez parlé avec elle ? Aux magasins que vous fréquentez, personne n’est venu vous en parler ? »
Marie-Louise Zehr : « Non, non. Avec ma fille oui, elle a dit qu’il fallait se battre. »
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2 juillet 2013, 15h04
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « La situation de votre mari, qui se décrit lui-même comme au ban de la société, poursuivi par les autres, victime d’une cabale, ses amis qui s’évapore et vous n’échangez rien avec lui ? Vous n’en parlez pas ? Vous ne cherchez pas à comprendre pourquoi il est ainsi mis en cause ? »
Marie-Louise Zehr : « Moralement, on était abattus. Je lui faisais confiance. »
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2 juillet 2013, 15h01
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Alors l’épouse qui lit des journaux alarmants sur la situation de son mari, qui l’entend évoquer le suicide… Elle s’est contentée de « t’inquiète pas je peux me regarder en face » ? C’est pas cohérent madame, vous ne pouvez pas avoir cette posture d’épouse aimante et nous dire que vous n’avez pas plus entourer que ça votre mari… »
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2 juillet 2013, 14h58
Marie-Louise Zehr semble complètement perdue face aux questions du procureur : « Mais qu’est-ce que vous voulez savoir M. le procureur ? »
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2 juillet 2013, 14h56
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Vous avez appris beaucoup de choses depuis ce matin ? »
Marie-Louise Zehr : « Oui, je ne savais rien de la Coopé ni de la SIG. »
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2 juillet 2013, 14h55
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet n’en revient pas : « Vous avez participé aux conversations, notamment l’imposant tableau que vous avez installé sur le berceau de votre petit enfant lorsqu’elle est née ? »
Marie-Louise Zehr : Non.
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2 juillet 2013, 14h54
Marie-Louise Zehr : « Même si je voulais m’acheter quelque chose pour moi même, je lui demandais si je pouvais l’acheter. C’était lui qui gagnait l’argent. »
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2 juillet 2013, 14h52
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Vous n’avez jamais regardé le prix d’une armoire ? Vous ne vous êtes jamais souciés des revenus de votre foyer ? Vous n’avez jamais regardé la feuille de déclaration d’impôts que vous contresignez ? »
Marie-Louis Zehr : « non, rien, c’était mon mari ».
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2 juillet 2013, 14h51
Marie-Louise Zehr répond qu’elle vient d’un milieu modeste et qu’elle « n’a pas son intelligence. Il a son monde et j’ai le mien, je fais de la reliure de petits livres, pour lui plaire. »
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2 juillet 2013, 14h50
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet pose une question difficile à Mme Zehr : « Qu’est-ce que vous partagez avec votre mari ? »
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2 juillet 2013, 14h49
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Comment ça se passait pour le ménage de ces oeuvres d’art, avant votre accident ? »
Marie-Louis Zehr : « Je ne le faisais pas, c’est lui qui s’en occupait. »
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2 juillet 2013, 14h47
La présidente du tribunal détaille les comptes à l’usage de Mme Zehr, et cherche à savoir si elle disposait de fonds propres. Selon la prévenue, ce n’est pas le cas.
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2 juillet 2013, 14h46
Marie-Louise Zehr participait à un club d’épargne à Gresswiller, dont les participations étaient parfois abondées par de l’argent d’Yves Zehr.
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2 juillet 2013, 14h44
Marie-Louise Zehr : « Quand j’ai lu les articles de presse, je lui ai demandé ce qu’il en était. Il m’a répondu qu’il avait sa conscience pour lui et qu’il pouvait se regarder dans la glace. Et ça me suffisait, on est mariés depuis 42 ans, il ne m’a jamais déçu. »
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2 juillet 2013, 14h42
Elle allait elle même remettre des espèces à la banque à l’occasion, sans poser de question sur l’origine des fonds.
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2 juillet 2013, 14h40
Marie-Louise Zehr indique qu’elle ne savait rien des finances, ni des achats et ventes d’oeuvres d’art de son mari.
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2 juillet 2013, 14h37
L’audience reprend, avec l’audition de Mme Zehr, prévenue de recel de blanchiment à titre habituel.
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2 juillet 2013, 13h25
Nous reprendrons le compte-rendu de ce procès dès cet instant. Merci à tous de nous suivre.
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2 juillet 2013, 13h24
LA présidente du tribunal suspend l’audience jusqu’à 14h20.
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2 juillet 2013, 13h24
Yves Zehr indique qu’il a transporté des fonds de Bâle à Strasbourg depuis ses comptes, pour le compte de l’ancien PDG M. Aeschelmann.
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2 juillet 2013, 13h18
Yves Zehr : « Ce compte en Suisse remonte à mon avis à la nuit des temps. J’ai donné des documents signés par M. Tsagel (?), le prédécesseur de M. Aeschelmann à la Coop. »
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2 juillet 2013, 13h16
La présidente du tribunal Dominique Lehn : « Quelles étaient la destination de ces fonds sur ces comptes suisses ? »
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2 juillet 2013, 13h16
On passe aux comptes bancaires en Suisse. Pour les détails sur ces comptes, voir cet article.
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2 juillet 2013, 13h14
Yves Zehr : « La direction était certes contre, mais il m’a dit aussi que si je réglais le problème avec Casino, ce serait bon. »
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2 juillet 2013, 13h13
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Je m’excuse mais ce que vous dites n’a guère de sens. Qu’est-ce qui légitime cette lettre antidatée ? Le PDG et le secrétaire général d’alors vous indiquent clairement qu’il n’est pas question de sponsoring. »
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2 juillet 2013, 13h07
Yves Zehr : « Il restait la part Coop et moi j’ai proposé à M. Duvillet, s’il ne voulait pas que ça apparaisse pour des questions sociales, de le faire par les bons d’achats. Et puis ça s’est emballé. »
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2 juillet 2013, 13h06
Yves Zehr : « Bruno Vincent-Genod a une vision, il décide de faire seul la proximité et de rompre les négociations avec Casino. Or, Casino m’avait confirmé être d’accord pour s’engager à hauteur de 180 000€ à la SIG. Puis, Bruno Vincent-Genod est débarqué, M. Duvillet arrive… Mon contact à Casino est remercié aussi… et finalement, on arrive à une solution mitoyenne à 50 / 50. »
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2 juillet 2013, 13h03
On repasse au contrat de partenariat avec la SIG.
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2 juillet 2013, 13h00
Le procureur : « reste à savoir qui les a fait disparaître ! »
YZ : « Eh bien c’est moi évidemment ! Je précise que lorsqu’elles ont disparu, je n’avais plus accès à la COop. »
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2 juillet 2013, 12h59
YZ prétend que ses boites d’archives à la Coop ont disparu.
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2 juillet 2013, 12h57
Yves Zehr est très combatif. Interrogé assez fermement par le procureur, l’ancien PDG ne se laisse pas démonter et dispose d’une réponse à chaque question, même si elles sont parfois vagues ou évasives.
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2 juillet 2013, 12h56
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet demande de préciser comment YZ a dicté sa lettre antidatée. YZ répond que la date correspondait à celle de son engagement.
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2 juillet 2013, 12h55
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Donc si je vous comprends bien, vous financiez des clubs de façon purement gratuite, par économie ? Parce que ça vous évitait d’en financer quinze ? Est-ce que vous pensez que ça a une quelconque pertinence vos propos ? »
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2 juillet 2013, 12h54
Yves Zehr : « Pour éviter que d’autres ne viennent demander… On demandait aux clubs de ne pas mettre notre logo pour éviter que d’autres viennent demander. »
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2 juillet 2013, 12h53
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Les participations ici ou là, je connais y compris à des pots de gendarmes. Mais ce sont des bons d’achats échangeables en cacahuètes dans le magasin, pas en espèces ! Et vous m’expliquerez en quoi verser de l’argent à un club sans lui demander d’être sur le maillot sert en quoi que ce soit la cause de Coop Alsace. »
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2 juillet 2013, 12h51
Yves Zehr : « Pourquoi des espèces ? Allez voir tous les clubs de la LAFA au dessus de l’excellence, et tous les joueurs de ces clubs reçoivent de l’argent liquide à la fin du mois. »
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2 juillet 2013, 12h50
Yves Zehr indique qu’il y a certains versements qui étaient « suggérés » par telle ou telle personne, faute de quoi on irait voir le concurrent, etc.
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2 juillet 2013, 12h48
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « Vous étiez PDG de la Coop, pas second, vous décidiez seul. »
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2 juillet 2013, 12h46
Yves Zehr : « A M. Gengenvin aussi, et à M. Lorentz. » Le procureur répond que ces deux personnes nient.
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2 juillet 2013, 12h45
Yves Zehr : « A mon prédécesseur, M. Aeschelmann (orthographe incertaine). » Rires dans la salle car cet ancien PDG de la Coop est décédé.
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2 juillet 2013, 12h44
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « A qui rendiez-vous compte ? »
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2 juillet 2013, 12h44
Yves Zehr répond qu’à cause de la conjoncture, la Coop a changé de centrale d’achat pour aller chez Cora vers Leclerc, ce qui permettait de rebondir selon lui. La présidente met fin au débat économique.
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2 juillet 2013, 12h42
Me Bouchez El Ghozi rappelle que l’entreprise perdait déjà 18 M€ lorsque Yves Zehr a quitté la direction générale en 2009.
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2 juillet 2013, 12h41
Yves Zehr : « Quand j’ai quitté Coop Alsace, l’entreprise gagnait de l’argent. On prend aujourd’hui de mauvaises décisions et on continue à en prendre. »
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2 juillet 2013, 12h40
Dominique Lehn : « Aucune libéralités à la banque alimentaire du Bas-Rhin où vous avez été administrateurs. »
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2 juillet 2013, 12h39
Le club de basket de Gries et d’autres ont démenti avoir reçu des fonds.
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2 juillet 2013, 12h38
Yves Zehr : « Je suis persuadé que les quelques personnes qui ont reçu des sommes n’avaient pas vus les documents, ils auraient nié comme les autres. »
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2 juillet 2013, 12h36
Yves Zehr : « Coop Alsace est une entreprise éclatée sur 250 sites. On est sollicités en permanence pour le pétanque club, pour les rallyes d’un délégué syndical… En rentrant menotté de la cour d’appel de Colmar, un gendarme m’avoue que j’ai aussi payé pour beaucoup de pots de départs et d’arrivées à la gendarmerie. » Rires dans la salle.
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2 juillet 2013, 12h34
Yves Zehr : « Je ne peux pas répondre aujourd’hui ».
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2 juillet 2013, 12h33
La présidente du tribunal répond : « Vous indiquez que les bons d’achats existaient avant vous… Alors est-ce que vous vous rendez compte ce que ça fait comme montant total si on reprend les montants repérés sur cinq ans seulement ? Où est passé tout cet argent ? »
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2 juillet 2013, 12h31
Dominique Lehn : « ça vous arrangeait bien ? »
Yves Zehr : « ça arrangeait l’entreprise. » Rires dans la salle.
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2 juillet 2013, 12h30
Yves Zehr : « L’histoire des bons d’achat était bien antérieur à moi… »
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2 juillet 2013, 12h28
La présidente du tribunal interroge YZ : « Vous avez une apparence de légalité, vous refusez de prendre part à des votes à la SIG lorsqu’un membre de votre famille est impliqué, etc. et vous vous rendez coupables d’un tel détournement portant sur plus d’un million d’euros ! Pourquoi ? »
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2 juillet 2013, 12h24
L’audience dérive sur l’acquisition d’un masque Kolima d’Amérique du sud, en or, acheté 10000F et sortis du pays d’origine sans les formalités douanières…
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2 juillet 2013, 12h23
Yves Zehr indique qu’il achète des pièces en terre cuite de Chine, qui n’intéressent pas les Chinois…
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2 juillet 2013, 12h22
(désolé, petits soucis de connexion)
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2 juillet 2013, 12h22
Yves Zehr produit des documents indiquant qu’il vend des oeuvres d’art. La production de ces documents juste à l’audience, alors que les enquêteurs les ont cherchés pendant toute la procédure, fait bondir le procureur de la République.
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2 juillet 2013, 12h17
(petits soucis de connexion)
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2 juillet 2013, 12h07
Me Bernard Alexandre, conseil d’YZ : « Le commissaire aux comptes a indiqué aux enquêteurs que ces écritures étaient difficilement décelables, mais ce n’est guère étonnant, ce serait avouer qu’il n’a pas été en mesure de vérifier correctement les comptes qu’il a lui-même certifié. »
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2 juillet 2013, 12h01
Yves Zehr : « En fin de mois, ces bons sont envoyés à la comptabilité générale, qui les recomptent. »
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2 juillet 2013, 12h00
Yves Zehr : « si, les échanges étaient répertoriés par colonnes et ils étaient documentés. Il suffit de prendre l’inventaire journalier. » La présidente répond qu’on ne peut pas détecter l’échange en espèces.
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2 juillet 2013, 11h59
La présidente du tribunal Dominique Lehn : « Même un contrôle sur place à Geispolsheim n’aurait pas permis de détecter l’échange des bons contre des espèces, il aurait fallu que ce contrôle ait lieu le même jour que l’échange. »
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2 juillet 2013, 11h55
La présidente du tribunal Dominique Lehn : « On vous demande quels étaient les organismes bénéficiaires de ces bons… Vous ne répondez pas. »
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2 juillet 2013, 11h53
La présidente du tribunal Dominique Lehn indique qu’un ménage minutieux a été fait au domicile d’YZ avant la perquisition des enquêteurs : « On ne retrouvera rien, pas une facture d’entretien, pas un papier… »
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2 juillet 2013, 11h51
Me Michaël Plançon, conseil du CCE : « POurquoi avoir fait un faux et l’antidater alors que vous étiez persuadé d’avoir la signature de la Coop ? »
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2 juillet 2013, 11h50
Christian Duvillet répond : « J’avait la conviction que ce dossier se terminerait mal, c’est pourquoi j’ai cédé avec l’aide de Casino. »
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2 juillet 2013, 11h49
Me Bernard Alexandre, conseil d’YZ : « Question de simple logique : les cadres de Coop allaient aux matchs de la SIG de 2011 à 2012, voient le maillot siglés Coop et le logo partout… Est-ce qu’ils n’étaient pas censés s’interroger de ne rien avoir à payer ? »
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2 juillet 2013, 11h45
Christian Duvillet confirme qu’il a réagi sur cette question de la SIG après la révélation de l’affaire par les DNA.
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2 juillet 2013, 11h39
La présidente détaille comment le courrier du 18 février 2011 est apparu dans les échanges entre la Coop et la SIG.
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2 juillet 2013, 11h37
La présidente du tribunal Dominique Lehn cite Bruno Vincent-Genod, ancien PDG de la Coop : « YZ m’a expliqué que la Coop et la SIG étaient intimement liés. Je suis surpris de recevoir un courrier me demandant de valider le prochain maillot de la SIG. Je confirme que la Coop ne sera pas le sponsor de la SIG cette année et je m’étonne de ne recevoir aucune réaction de leur part… YZ me dit alors que je le mets dans une position très difficile, puis il organise une réunion dans mon bureau avec Martial Bellon, le DG de la SIG, où je confirme qu’il n’est pas question de partenariat, la société étant alors sous mandat ad-hoc. »
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2 juillet 2013, 11h33
La présidente du tribunal Dominique Lehn : « Deux ébauches de ce contrat ont été retrouvés, dont une indiquait que la Coop se réservait le droit de transférer le paiement à une autre société du groupe Coop. »
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2 juillet 2013, 11h32
La présidente du tribunal Dominique Lehn : « C’est là qu’apparaît cette lettre datée du 18 février 2011 envoyée à Martial Bellon, DG de la SIG. Elle a contraint le PDG de la Coop Christian Duvillet à céder et à payer les 180000€ avec Casino. »
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2 juillet 2013, 11h29
La présidente du tribunal Dominique Lehn : « La SIG a continué dans ses obligations habituelles, maillots, logos, etc. Mais la Coop ALsace refusait de payer, en l’absence de signature de ce contrat. »
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2 juillet 2013, 11h26
La Coop versait 180 000€ en espèces à la SIG et quelques bons d’achats (500€ environ) pour les vestiaires.
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2 juillet 2013, 11h25
La présidente du tribunal Dominique Lehn passe à l’affaire de la SIG et du contrat de partenariat fantôme.
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2 juillet 2013, 11h24
La présidente du tribunal Dominique Lehn rappelle qu’il n’y a pas de corrélation possible entre ces dépôts d’espèces sur ses comptes et les retraits de bons d’achats.
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2 juillet 2013, 11h22
La présidente du tribunal Dominique Lehn passe maintenant aux remises d’espèces sur les comptes d’Yves Zehr (voir ci-dessus).
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2 juillet 2013, 11h21
La présidente du tribunal Dominique Lehn : « Vous avez indiqué que vous ne pouviez supporter que les associations qui attendaient ces bons ne puissent les avoir. » Yves Zehr : « tout à fait ».
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2 juillet 2013, 11h19
Yves Zehr : « Pour que ces bons ne soient pas utilisés par lui ». Rires dans la salle.
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2 juillet 2013, 11h18
La présidente du tribunal Dominique Lehn lui demande pourquoi avoir déchiré les bons remis à M. Rebhun, avant qu’ils soient rendus à Christian Duvillet.
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2 juillet 2013, 11h17
Yves Zehr est très embêté que la présidente du tribunal rappelle qu’il a menacé de se suicider « si l’affaire sortait » auprès d’un syndicaliste, représentant du personnel. Il fait une grimace, indiquant qu’il refsue l’énoncé des faits tel qu’il est, sans pour autant pouvoir les réfuter.
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2 juillet 2013, 11h15
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet semble aussi remonté que lors de l’audience du 6 juin.
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2 juillet 2013, 11h13
Sur une question précise du procureur, Yves Zehr doit admettre, en s’énervant, qu’il a indiqué lui-même à Christian Duvillet que l’affaire de la SIG aurait pu être réglée par des bons d’achats.
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2 juillet 2013, 11h11
Yves Zehr rappelle qu’il était très impliqué dans la Coop, et dans d’autres associations, et qu’il vivait mal d’être traité comme un voyou. « Alors j’ai eu ces mots, mais ce n’était pas un chantage. »
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2 juillet 2013, 11h09
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet demande à Yves Zehr de s’expliquer sur son chantage au suicide.
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2 juillet 2013, 11h08
Le procureur Brice Raymondeau-Castanet : « La ligne comptable était précisée sur les bons d’achat… alors qu’on ne vienne pas nous dire que les employés ne savaient pas quoi en faire. »
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2 juillet 2013, 11h07
Yves Zehr : « C’était une aide que j’apportais bénévolement. J’étais encore président d’honneur. » La présidente lui demande si il avait encore la signature de la Coop, YZ indique que oui, car c’était l’usage en temps que président d’honneur et qu’il n’a jamais reçu de révocation formelle.
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2 juillet 2013, 11h06
Yves Zehr : « J’ai bien travaillé sur le dossier Casino, mais je n’ai pas travaillé sur les prix de vente. J’ai adapté l’assortiment Casino à ce qui existait en Alsace. J’ai aussi mis en comparaison les prix d’achats des deux centrales d’achat. »
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2 juillet 2013, 11h05
Yves Zehr : « Ces mouvement n’étaient pas si indétectables que ça, la pratique de cette comptabilité se transmettait entre les employés. »
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2 juillet 2013, 11h04
Yves Zehr rappelle qu’il a trouvé ce système en arrivant et qu’il l’a pérennisé.
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2 juillet 2013, 11h03
Me Bernard Alexandre interroge Christian Duvillet sur la concomitance de faits, à savoir que la direction connaissait dès le jour de l’apparition des 800 bons le montant exact des restitutions.
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2 juillet 2013, 11h00
Christian Duvillet rappelle que lorsque Bruno Vincent-Genod a été nommé PDG, ce dernier s’est assuré que la révocation des signatures a été dûment faite. Les deux hommes entretenaient une inimitié tenace.
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2 juillet 2013, 10h59
Me Alexandre demande si les révocations de signatures ont bien été notifiées à YZ.
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2 juillet 2013, 10h58
Me Bernard Alexandre demande à M. Duvillet de confirmer qu’YZ avait un véhicule de fonction. Christian Duvillet indique qu’il n’en a jamais vu.
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2 juillet 2013, 10h57
Me Michaël Plançon indique que M. Zehr a participé à l’élaboration du contrat de partenariat avec Casino. Yves Zehr a proposé son aide pour préparer le « tarifaire », un document technique de rapprochement des prix alors qu’il était président d’honneur. Christian Duvillet répond que YZ a effectivement apporté son aide, guère efficace selon lui.
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2 juillet 2013, 10h55
Interrogé sur le contrat de partenariat avec la SIG, Christian Duvillet : « j’ai rappelé que les contrats devaient séparer celui qui payait de celui qui signait le contrat. »
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2 juillet 2013, 10h54
Interrogé sur les fonctions de président d’honneur, Christian Duvillet : « c’était une fonction purement honorifique. Les administrateurs ont par ailleurs indiqué que M. Zehr ne devait plus avoir de signature au nom de la Coop Alsace. »
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2 juillet 2013, 10h52
Christian Duvillet : « Il fallait un auditeur neutre, indépendant des organes de la société, car les premières investigations ont été rendues très difficiles. Yves Zehr m’a dit qu’il s’agissait d’une cabale contre lui mené par les syndicats, et que si je continuais, il mettrait fin à sa vie. J’ai pris ça comme une menace. »
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2 juillet 2013, 10h50
Christian Duvillet rappelle qu’il a diligenté un audit à la suite de cette affaire, dont les conclusions ont été rendues le 11 juin. Lors de la conversation avec Yves Zehr, Christian Duvillet indique qu’il a demandé à Yves Zehr de mettre fin à tous ses mandats au sein de la Coop Alsace (YZ était président d’honneur).
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2 juillet 2013, 10h49
Yves Zehr a alors restitué les bons, mais il a eu une conversation avec Christian Duvillet pour lui demander notamment pourquoi « il mettait en cause sa réputation » et « qu’il procédait toujours ainsi pour la publicité du groupe. »
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2 juillet 2013, 10h48
Christian Duvillet, actuel PDG de Coop Alsace, est invité à confirmer ses déclarations par la présidente, au sujet des 800 bons. Il a été informé de l’existence de ces bons et en a exigé la restitution immédiate.
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2 juillet 2013, 10h45
La présidente rappelle la découverte fortuite de comptes en Suisse, anciens. Pour les détails, lire à la fin de cet article.
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2 juillet 2013, 10h43
La présidente insiste sur le côté « invisible » et « indétectable » de la pratique des échanges de bons d’achats contre des espèces, et leur suite comptable.
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2 juillet 2013, 10h41
(petits soucis de connexion) La lecture de l’ordonnance de renvoi se poursuit, avec le détail du mécanisme des bons d’achats et de blanchiment (à lire au début de l’article ci-dessus).
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2 juillet 2013, 10h33
La dernière série de bons d’achats, 800 de 100€, n’étaient pas comme les autres puisqu’ils étaient vierges, sans matrice de tirage ni signature d’Yves Zehr.
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2 juillet 2013, 10h31
L’audience reprend.
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2 juillet 2013, 10h28
La défense va citer trois témoins supplémentaires : Jacques Fournier, ancien directeur de l’hypermarché de Geispolsheim, Roland Eisenmann, ancien directeur informatique de la Coop et Jérôme Christ, ancien président de la SIG et négociant en alcool, mais ce dernier a fait valoir un problème de santé, l’empêchant de se rendre à l’audience.
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2 juillet 2013, 10h26
La présidente devrait être de retour à l’audience, assure-t-on dans les couloirs.
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2 juillet 2013, 9h44
La présidente du tribunal est partie chez le médecin pour régler son problème respiratoire… L’audience est suspendue jusqu’à nouvel ordre jusqu’à 10h30, au moins…
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2 juillet 2013, 9h42
Il est possible que l’audience soit une nouvelle fois renvoyée…
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2 juillet 2013, 9h28
La présidente invoque un problème respiratoire et quitte la salle. L’audience est suspendue…
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2 juillet 2013, 9h27
13570 bons recensés pour une somme d’environ 1,37 million d’euros.
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2 juillet 2013, 9h25
La présidente Dominique Lehn rappelle les différents bons d’achat en vigueur à la Coop, les roses, jaunes, bleus… et les fameux bons verts, dits « gratuits » qui ont une valeur faciale échangeable en fournitures dans les magasins de la Coop.
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2 juillet 2013, 9h24
Yves Zehr rappelle qu’il est revenu aux affaires quelques mois du 6 novembre 2010 au 18 juin 2011.
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2 juillet 2013, 9h22
Yves Zehr est devenu président à la suite de M. Aeschlemann, puis PDG ensuite. En 2009, M. Fischer est devenu DG en 2009, tandis qu’Yves Zehr restait président.
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2 juillet 2013, 9h20
Yves Zehr explique qu’il est rentré à la Coop après son service militaire, comme stagiaire. Il est devenu chef de magasin, puis a dirigé le premier hypermarché à Colmar, puis en 1985 directeur de la branche hypermarchés de la Coop.
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2 juillet 2013, 9h18
La présidente donne lecture de l’ordonnance de renvoi et rappelle l’origine de la procédure, avec les plaintes du CCE et de la direction de Coop Alsace.
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2 juillet 2013, 9h17
Dominique Lehn résume les faits, les déclarations des prévenus et les auditions (lire ci-dessus et articles précédents).
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2 juillet 2013, 9h16
« On vous reproche d’avoir à titre habituel pratiqué le blanchiment de biens sociaux… »
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2 juillet 2013, 9h14
Invité à donner ses revenus, Yves Zehr indique moins de 8000€ en diverses pensions de retraites.
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2 juillet 2013, 9h12
La présidente Dominique Lehn donne lecture de l’ordonnance de renvoi.
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2 juillet 2013, 9h11
Les témoins, une douzaine, sont emmenés dans une salle à part, car ils ne peuvent assister aux débats.
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2 juillet 2013, 9h09
Le président de la SIG, Martial Bellon, fait partie des témoins cités. Il est bien présent dans la salle.
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2 juillet 2013, 9h08
L’audience d’Yves Zehr débute !
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2 juillet 2013, 8h55
La salle attend à nouveau le retour de la présidente Dominique Lehn, cette fois ce devrait être le dernier aller-retour avant le début de l’audience d’Yves Zehr.
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2 juillet 2013, 8h53
La présidente quitte à nouveau le tribunal, après avoir prononcé un délibéré et renvoyé d’autres affaires civiles.
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2 juillet 2013, 8h50
La présidente du tribunal instruit une série de procédures en référés civils. La première est renvoyée, pour cause d’absence des mises en cause…
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2 juillet 2013, 8h42
Fin de l’audience des référés civils… La présidente a quitté la salle.
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2 juillet 2013, 8h41
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2 juillet 2013, 8h32
Il y a d’abord une audience des référés civils. Une demi-douzaine d’avocats discutent des renvois de leurs procédures devant la présidente du tribunal… Ambiance surréaliste alors que tout le monde attend le procès d’Yves Zehr.
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2 juillet 2013, 8h30
Yves Zehr vient d’arriver dans la salle d’audience, l’ancienne cour d’assises du tribunal de Strasbourg.
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2 juillet 2013, 8h23
Les témoins viennent se présenter à l’huissier… (voir la liste ci-dessus)
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2 juillet 2013, 8h17
La salle d’audience est nettement moins remplie que le 6 juin… Des salariés de la Coop sont néanmoins présents parmi le public.
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