Le rock primal et subtil de The Walk jeudi sur la scène du Mudd

Riche actualité pour The Walk qui finalise actuellement la réalisation et la production des douze morceaux de son tout premier album long format à paraître début 2015, après avoir sorti au printemps dernier un EP 3 titres, Frozen Hands, porté par ce single éponyme :

Habitués des scènes comme la Laiterie de Strasbourg, le Mudd Club, le festival Décibulles de Neuve-Eglise, le Camionneur ou encore le PréO d’Oberhausbergen où ils étaient en résidence au mois de septembre (et où ils se produiront  le 13 mars 2015 pour présenter une rencontre avec Aziz Sahmaoui, musicien gnawa, co-fondateur de l’Orchestre National de Barbès, avec, à la clé, des ateliers de pratique musicale et un orchestre ouverts à tous), Hervé Andrione (guitare et chant), Nicolas Beck (tarhu), Claudio Dos Santos (basse) et Victor Binot (batterie) proposent depuis plus de trois ans (The Walk a vu le jour en juillet 2011) la bande-son de la conquête des grands espaces, avec un rock primal et subtil dont la puissance mélodique évoque des atmosphères de cinéma.

L’une des illustrations les plus marquantes de ce sentiment se retrouve pleinement dans ce savoureux extrait du premier mini-album du groupe sobrement intitulé 1STEP, publié en juillet 2013 :

Un jeu électrique et épique, des sonorités bluesy bien brutes et abrasives : voilà qui nous conduit aux confins d’un univers que l’on croyait pourtant connaître dans ses moindres recoins. The Walk nous prouve l’inverse et érige progressivement un nouvel espace sur la carte d’un monde à l’horizon illimité. La magie opère, l’alchimie se fait et ce son enchanteur appelle alors des images inédites pour une épopée à la richesse infinie.