Vendredi 10 mars, la cour d’assises du Bas-Rhin a reconnu coupable Christophe, 50 ans, d’avoir tué sa mère à Hoerdt en 2020 (voir notre article). Le jury l’a condamné à 23 ans de réclusion, une peine conforme aux réquisitions de l’avocat général, Fanny Fouquet.
Ce meurtre à coups de couteau avait été commis à la suite d’un différend sur le partage de l’héritage, l’accusé ne supportant pas l’idée de devoir vivre seul un jour. Lors d’une audience étendue sur une journée et demi, la cour d’assises a essayé de savoir si Christophe pouvait éprouver du remord suite à son acte. Citée en tant qu’experte, Valérie Ritzenthaler, psychologue clinicienne, a expliqué aux jurés qu’il n’en avait pas montré les moindres signes : « l’accusé parle de sa mère au présent, il n’a pas encore entamé le travail de deuil. »
Cette mère qui, selon Valérie Ritzenthaler, a toujours cherché à « compenser la dette du handicap de Christophe », un handicap des membres inférieurs l’empêchant de se déplacer normalement. Une attitude de déni qui a provoqué un rapport « uniquement utilitaire » de Christophe avec toutes les personnes de son entourage.
Selon les Dernières nouvelles d’Alsace, Christophe a « encaissé le verdict sans ciller », estimant qu’il « l’accepterai parce que c’est le tarif. » Il avait auparavant confié qu’il avait hâte d’être condamné, afin d’être « enfin » transféré de la maison d’arrêt de Strasbourg vers un centre pour peine…
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