La Ville de Strasbourg a pris la décision de réquisitionner un gymnase pour abriter les migrants qui se sont installés dans plusieurs parcs de la ville. Le nom du gymnase n’a pas été communiqué. Plusieurs dizaines de familles, soit entre 30 et 50 personnes dont de jeunes enfants, essentiellement en provenance d’Europe de l’Est passent leurs journées dehors et leurs nuits sous des tentes, notamment au parc de la Bergerie à Cronenbourg et quai de Malte.
Cette mise à disposition du gymnase est « temporaire » selon le communiqué de la Ville de Strasbourg, qui ne souhaite pas pallier les carences de l’État dans ses obligations d’hébergement d’urgence. Certaines personnes relève du droit d’asile et pourraient prétendre à un logement… si le dispositif n’était pas saturé de manière endémique.
Voeu pieux de Roland Ries
Le maire de Strasbourg Roland Ries espère aussi que ces camps disparaîtront et ne se reformeront pas sitôt la mesure d’hébergement annulée. Mais la situation des Roms et des Albanais dans les Balkans ne montrant aucun signe d’amélioration et la saturation du dispositif d’hébergement d’urgence rendent ce souhait du maire de Strasbourg un brin illusoire…
Les seules mesures mises en application par la Ville de Strasbourg ont été de bloquer l’accès aux zones occupées par les migrants : plots de béton sur le trottoir de la rue des Canonniers, espaces verts grillagés et condamnés rue du Rempart… La Ville indique dans son communiqué qu’elle prendra des mesures pour empêcher le retour des personnes sur les lieux des camps, va-t-elle grillager le parc de la Bergerie et les quelques mètres-carrés de verdure quai de Malte ?
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