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Un documentaire revient sur 30 ans de brigade des stups à Strasbourg

France 3 revient lundi sur une affaire qui a secoué le milieu policier et judiciaire alsacien en 2008 : l’arrestation du numéro 2 de la brigade des stupéfiants du commissariat de Strasbourg d’alors, le capitaine François Stuber et de sa complice principale, greffière au palais de justice de Strasbourg. Les deux avaient mis en place un …

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Bande annonce de Paroles de flic, un passé stupéfiant (vidéo France 3 Grand Est)


France 3 revient lundi sur une affaire qui a secoué le milieu policier et judiciaire alsacien en 2008 : l’arrestation du numéro 2 de la brigade des stupéfiants du commissariat de Strasbourg d’alors, le capitaine François Stuber et de sa complice principale, greffière au palais de justice de Strasbourg. Les deux avaient mis en place un trafic de drogue parallèle, réalisé à partir des saisies de la brigade. L’affaire avait été révélée par Rue89. Ils ont été condamnés respectivement à 10 et 9 années de prison ferme.

Nik La Stup, de Denis Jasek (éd. La Nuée Bleue)

Le documentaire réalisé par Zouhair Chebbale en profite pour revenir sur la création et le quotidien de la brigade des stups à Strasbourg. Il est construit à partir du livre autobiographique de Denis Jasek, ancien responsable de la brigade, titré « Nik la stup. » Denis Jasek a été un grand flic à l’ancienne, autonome tant qu’il obtenait des résultats. Mais il n’avait pas vu la dégringolade de son adjoint, la fin de sa carrière en a été irrémédiablement ternie. Peu après sa retraite, un accident cérébral lui a ôté la parole. Il témoigne dans le documentaire par sa présence silencieuse et au travers de ses écrits.

En 1995, il y avait entre 10 et 20 morts par an à Strasbourg, pour des overdoses d’héroïne, le Samu réanimait 120 personnes par an… Denis Jasek rappelle qu’un accord tacite existait entre le procureur de la République et la brigade des stups : pour les saisies importantes, les résultats des pesées étaient inscrits sur les procès verbaux et la drogue était stockée pour être détruite dans les locaux de la brigade. « C’était la faille du système, » explique Denis Jasek, « je n’aurais jamais imaginé que mon adjoint ne détruise pas les saisies. »


#police nationale

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