Le bâtiment, vide depuis 2015, était occupé par une vingtaine de personnes mardi 24 mai. Il était investi depuis fin avril par des sans-abris. Le port autonome de Strasbourg avait lancé une procédure d’urgence, prétextant que le site se trouve à l’intérieur d’un périmètre Seveso, c’est-à-dire avec un risque d’explosions en raison des matières entreposées.
« On espère que l’État proposera une solution d’hébergement d’urgence »
L’audience a eu lieu le 17 mai. Le juge des contentieux a livré sa décision mardi 24 mai : expulsion sous 48 heures. Me Sophie Schweitzer, qui représente Edson Laffaiteur, seul squatteur assigné à comparaitre dans l’affaire, commente :
« Le juge a estimé que les enfants qui vivent sur place sont en danger à cause d’une ligne de train à proximité. Peut-être que nous allons faire appel. Notre décision n’est pas encore prise. »
Le délai de 48 heures commencera au moment de la signification du jugement, « qui aura lieu le 25 mai en théorie », selon Me Sophie Schweitzer. Donc à partir de vendredi 27 mai, les forces de l’ordre pourraient être mobilisées pour expulser le squat. « Quoiqu’il arrive, on espère que l’État proposera une solution d’hébergement d’urgence à ces personnes », ajoute l’avocate.
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