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Plus de 20 000 personnes à la Marche des visibilités et contre l’extrême droite à Strasbourg

La Marche des visibilités a été suivie d’une manifestation contre l’extrême droite samedi 15 juin. Plus de 20 000 personnes ont participé aux deux cortèges, dont une partie était à la fois politique et festive. Au cœur des cortèges, la rédaction de Rue89 Strasbourg a suivi toute la mobilisation en direct.

En direct

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C’est la fin de ce compte-rendu en direct. Merci à toutes et à tous de l’avoir suivi.

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La Marche des visibilités est en train de se disperser place de l’Université.

Vanessa, présidente de Flag, une association de personnels LGBT du ministère de la Justice et de l’Intérieur. Photo : Camille Balzinger / Rue89 Strasbourg / cc

Vanessa préside l’association nationale des personnels LGBT du ministère de l’Intérieur et de la Justice, Flag. Elle détaille :

« Nous avons développé une application de signalement pour les violences et accompagner les victimes même si elles ne portent pas plainte. Nous sommes des policiers, gendarmes et sapeurs professionnels, des magistrats aussi. Chaque infraction doit être correctement caractérisée, avec les aspects homophobes s’il y a lieu, nous apportons notre expertise pour que ce soit le cas et que les victimes soient satisfaites du service public. Dans nos fonctions, nous avons un devoir de réserve, mais nous savons qu’il est temps d’être solidaire et on se battra jusqu’au bout pour nos droits. »

La Marche des visibilités approche de son terme place de l’Université.
Flora, 25 ans : « Quand j’écris diaspora sur ma pancarte je pense aux personnes noires, car le racisme ne s’arrête pas aux portes de la communauté LGBTQI. Je ne m’y suis pas identifiée tout de suite alors que je suis queer moi aussi. Dans les prochaines semaines, j’aimerais voir des partis anticoloniaux mis en avant, que les autres se rendent compte de la honte de leurs ambivalence. »Photo : Camille Balzinger / Rue89 Strasbourg / cc
Jean Michel Delay, de l’union départementale CGT : « On est très satisfait. Cette manifestation de 10 000 personnes rien que pour les organisations syndicales envoie un signal fort. Pour des tas de militants de gauche qui pensaient que les jeux étaient pliés, on voit que la victoire du Front populaire est possible, pour nos revendications : la retraite à 60 ans, l’augmentation des salaires… Maintenant il faut mobilier massivement dans les entreprises, les usines, les services publics. J’appelle aussi nos militants syndicaux à convaincre leurs voisins, tout le monde, dans chaque quartier, pour faire voter les abstentionnistes. Moi j’habite à Brumath où le RN était premier aux européennes, je vais aller faire du porte à porte. On a 1 200 syndiqués CGT sur ce secteur, déjà tous à convaincre du caractère décisif de cette élection. »Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc

Place Kléber, la CGT prononce la fin de la manifestation contre l’extrême droite :

« Quel plaisir de voir aujourd’hui la jeunesse, les écolos, les LGBT, les quartiers, les communistes, les socialistes, les écolos, les cégétistes. On sera toujours là, toujours mobilisés. Bravo la jeunesse antifasciste. Bravo, on va gagner ! Il ne faut pas se résigner. »

La Marche pour les visibilités doit se terminer place de l’Université.

Le cortège contre l’extrême droite arrive place Kléber.
Tom est un militant engagé auprès de Alternatiba Strasbourg.Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc

Pour Tom, militant d’Alternatiba Strasbourg, l’engagement pour le Front populaire est acté dans sa formation écologiste :

« On utilise nos réseaux de communication dans ce sens et on met nos ressources au service du mouvement. On appelle nos militants à participer aux actions de promotion du Front populaire. Moi je l’ai fait hier avec LFI à la Meinau. On le fait un peu partout où on peut. Pendant la vélorution de demain, on sera aussi présents. Notre expertise est dans les actions de désobéissance civile. On réfléchit à mettre cela au service du Front pop’, sans être des boulets pour la campagne. Le fait qu’il y ait une union, c’est une très bonne chose. Vu les régressions sous Macron, une taxation des super profits, une rénovation thermique des bâtiments, des services publics de transport, une réduction du temps travaillé, une planification écologique… On restera vigilant après les élections pour que tout soit respecté et que ça aille plus loin. »

Une personne lance des œufs sur les manifestants de la Marche des visibilités depuis sa fenêtre.
Ce qui n’empêche pas le cortège de continuer à avancer…
Tom, militant du NPA-Révolutionnaire.Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc

Tom, 25 ans, est un militant du NPA-Révolutionnaire, une formation qui n’appelle pas à voter pour le Nouveau front populaire et qui présente même un candidat dans la 2e circonscription de Strasbourg. Selon lui, le NPA-R est présent dans les deux cortèges, car la formation « défend les travailleurs et qu’il y a des personnes queer parmi eux. Nous ne donnons aucune consigne de vote mais c’est important de combattre ensemble l’extrême droite. »

Pour Tom, « c’est dans la rue que les travailleurs et les précaires doivent lutter » et ce sont les manifestations qui devraient amener à la création du Front populaire, et « pas l’inverse comme maintenant. »

Le début de la Pride est arrivé place Broglie.

La fin du cortège contre l’extrême droite est encore porte de l’Hôpital.

Entre 12 et 25 000 participants

Laurent Feisthauer, secrétaire général CGT du Bas-Rhin, qualifie de succès la mobilisation d’aujourd’hui. Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc

Selon Laurent Feisthauer, secrétaire général CGT du Bas-Rhin, 10 000 personnes ont participé au cortège contre l’extrême droite. Il y voit « un vrai succès, engageant pour la suite, d’autant qu’il y a en même temps la Marche des visibilités dans laquelle il y a une partie de notre public. »

Les journalistes de Rue89 Strasbourg sur place évaluent à 8 000 personnes la participation à la manifestation contre l’extrême droite et à 13 000 celle de la Marche des visibilités.

La police évalue à 3 000 personnes la participation à la marche contre l’extrême droite et à 8 000 celle de la Marche des visibilités.

Véronique, militante de la fédération nationale équipement environnement de la CGT : « Être présente à une manifestation contre l’extrême droite fait partie de ce que je défends comme valeurs avec la CGT : humanisme, liberté, acceptation de tous… Donc je tiens à être présente, visible dans la Marche des fiertés pour montrer aux jeunes et à toutes les personnes de ce cortège qu’on les soutient, en particulier dans le contexte de montée du RN. Leurs droits sont menacés. Il ne faut pas rester indifférent. »
Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc
Théophile (à droite), 17 ans et cosecrétaire du mouvement des jeunes communistes, est dans le pink bloc de la Marche des visibilités. « Depuis toujours, le Parti communiste a été à l’avant garde de la défense des minorités, et donc des LGBTQ. Je ne défile pas avec les syndicats aujourd’hui mais avec la Pride car la politique, ce n’est pas que des élus, c’est aussi des gens dont il faut rester proche. J’ai été fier et heureux de l’union de la gauche, enthousiaste qu’on arrive à s’organiser malgré nos différences. Il en sort un programme qui est pertinent et qui prend en compte la défense des minorités. J’ai compris les réticences au début à s’unir, mais ce n’est pas le moment de chercher à qui la faute après la Nupes. L’histoire jugera de notre division ou de notre unité, c’est ce qui importe aujourd’hui. »
Clément Soubise, du syndicat CGT cheminots et candidat dans la 2e circonscription du Bas-Rhin : « On a beaucoup de collègues qui votent RN. On leur distribue des tracts et on leur dit qu’il va falloir combattre l’extrême droite tous les jours depuis une semaine et on va continuer. On sait qu’il est notre ennemi même s’ils n’a pas encore de programme précis sur la SNCF. Par contre ce qu’on peut dire qu’ils votent contre l’augmentation du Smic, contre l’amélioration des conditions de travail du personnel soignant… C’est un vrai poison parce qu’ils utilisent la colère sociale des travailleurs en la dirigeant vers d’autres travailleurs. »Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc
Les deux cortèges se rejoignent.
Lily (à gauche) 25 ans de Mulhouse et Anaelle (à droite) de Sélestat. Photo : Camille Balzinger / Rue89 Strasbourg / cc

Lily :

« Je suis queer et je revendique mes droits. Le lendemain des élections européennes j’ai eu peur, je me suis sentie mal. On en parle avec mon grand père qui a fait la guerre et qui ne comprend pas que l’extrême droite monte à ce point. La Pride est une façon de se rassembler, d’être ensemble. À Mulhouse je ne sortirais pas comme ça, je n’y fais pas la Pride par peur des agressions. »

Anaelle :

« Je suis en colère et je me sens impuissante. Ce qui me ferait du bien, c’est de continuer à voir que la communauté de gauche et queer se mobilise, qu’on partage massivement des informations sur le programme du RN sur les réseaux sociaux. »

Antoine, 20 ans, étudiant : « Le résultat des élections européennes m’a fait un choc. Il y avait les sondages mais malgré tout, plus de 30%, ça a mis une ambiance très froide chez moi dans le salon. Je me suis dit que ca allait recommencer comme en 39, les discours contre les étrangers, contre les femmes, et maintenant contre les trans… Les jeunes ne votent pas, ils ont du mal à faire confiance aux partis et je les comprends ! On ne sait jamais si les promesses seront tenues ou si ce sont juste des paroles. Je suis peu politisé mais ça m’a fait plaisir de voir le Nouveau front populaire. Je ne sais pas si je leur fais confiance mais je n’ai pas le choix, je préfère ça au RN. Je veux pouvoir continuer à vivre en France et que mes droits soient protégés. Je vais leur faire confiance une dernière fois, je n’ai pas le choix et j’ai besoin d’espoir. Pour le futur, je veux un programme politique clair et médiatisé. Car j’ai le sentiment qu’on ne parle que de la montée de l’extrême droite, comment et pourquoi. Encore une fois on ne parle pas assez de la gauche ! »Photo : Camille Balzinger / Rue89 Strasbourg / cc
Le pink bloc en amont de la Marche des visibilités arrive à Porte de l’hôpital.
Xavier Sengelen, maraicher à la ferme de Truttenhausen et militant de la Confédération paysanne : « Ce mouvement est l’occasion de convaincre les agriculteurs qui seraient indécis de rejoindre ce Front populaire, par rapport à leurs problématiques de revenu, en proposant des mesures comme la réglementation sur les prix d’entrée des produits en France, ou la régulation des marchés internationaux, changer les règles de la PAC pour qu’elle soutienne l’agroécologie. On discute avec les élus de La France insoumise et d’autres partis de gauche qui sont très à l’écoute de ce qu’on porte. C’est en négociation interne mais on réfléchit à comment aller voir nos collègues sur les exploitations pour en parler. On peut imaginer une caravane qui se déplacerait d’exploitation en exploitations. »Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc
Amar Ladraa, secrétaire général de la fédération métallurgie Grand Est de la CGT : « on prévoit des distribution de tracts et des réunions dans les entreprises, quand c’est possible en intersyndicale. On appelle tous les élus et militants, la priorité c’est de sensibiliser, dans toutes les entreprises où on sait que certains votent RN, les salariés sur la réalité du programme antisocial du RN. Ils doivent aller voter pour le Front populaire les 30 juin et 7 juillet. »
Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc
Barbara est journaliste, adhérente au Syndicat national des journalistes (SNJ) : « Je suis dans le pink bloc, on mène la Pride. Je suis d’extrême gauche et j’aime le côté festif de la Pride mais l’heure est grave. Il faut se battre. Dans le pink bloc il y a des jeunes, mobilisés sur plusieurs luttes sociales, dont les droits des LGBTQI mais plus radicaux que le reste de la Pride, même si on reste festifs ! Ça fait un moment que je sens l’extrême droite qui monte, ça ne m’étonne plus mais je suis agréablement surprise par la mobilisation de gauche. S’il n’y avait pas eu le pink bloc, je serais allée manifester avec les syndicats. »Photo : Camille Balzinger / Rue89 Strasbourg / cc

Ce compte-rendu en direct mobilise quatre journalistes. Soutenez ce travail en optant pour un abonnement. C’est 5€ seulement par mois, voire 25€ l’abonnement annuel jusqu’au 30 juin avec le code promo « urgence ».

Avant le char de FestiGays, environ 1 000 personnes composent le « pink bloc », derrière, plus de 5 000 personnes agitent des drapeaux multicolores.
Gabriella Carraud – co présidente de la section strasbourgeoise du Syndicat des avocats de France : « Nous sommes là tant que nos conditions de travail et les droits de nos clients sont menacés, en droit du travail, des étrangers et plus globalement des minorités. Si l’aide juridictionnelle est supprimée, ça détériorera nos conditions de travail et l’accès aux droits fondamentaux. Notre profession est attachée à l’État de droit et c’est ce principe qui garantit l’indépendance de la justice, nos conditions d’exercice et les libertés fondamentales. »Photo : Camille Balzinger / Rue89 Strasbourg / cc
La pride débute : « Et on oublie pas, qu’est ce qu’on fait le 30 juin ? » La foule répond en cœur : « On vote ! ». Sur fond sonore de Let the sun shine.
Photo : Camille Balzinger / Rue89 Strasbourg / cc
Fabien,39 ans : « Si le RN arrive au gouvernement, statistiquement des gens vont mourir. Ils vont se faire tabasser par d’autres qui se sentent déjà légitimés par l’extrême droite, ils seront isolés et le taux de suicide augmentera, l’éducation sexuelle sera diminuée. Donc on se bat contre lors de la pride qui est une manifestation politique depuis ses débuts. Ce qui se passe entre deux personnes est éminemment politique, je suis content que le Nouveau front populaire existe, c’était pas gagné. Et je veux qu’on arrête de dire qu’on est ni de droite ni de gauche : on sait très bien que seules les personnes d’extrême droite disent ça .”Photo : Camille Balzinger / Rue89 Strasbourg / cc
Yeliz Gencer, suppléante du candidat Marc Ruhlmann pour le Front populaire de la circo 67-5 à Sélestat : « Je suis issue de la société civile, militante associative du Chaudron des alternatives. J’ai décidé de m’engager il y a une semaine face à la menace fasciste. Je trouve que la dynamique du Front populaire crée un vrai engouement. C’est une action politique différente. On a l’impression qu’on porte vraiment quelque-chose d’énorme, et qu’on peut gagner. Au niveau de Sélestat, plein de bonnes volontés sont venus nous voir spontanément pour aider. Les gens se retroussent les manches, et pas forcément des personnes politisées. Ça fait du bien. Pour moi l’enjeu dépasse toute modulation fine, unis, on peut contrecarrer le RN et sortir par le haut avec un vrai projet de société. Le programme sorti dans l’urgence nous satisfait vraiment. »Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc
La maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a pris la parole avant le lancement de la Marche des visibilités.
Catherine Trautmann, ancienne ministre, maire de Strasbourg et députée européenne : « pour faire barrage il faut se rassembler. Je me réjouis qu’on se rassemble y compris avec La France insoumise parce que la montée du RN dépasse nos clivages, qui sont de l’ordre du débat démocratique. On doit défendre nos valeurs fondamentales. C’est essentiel d’être là, ensemble. »Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc
Esther Bauer, adhérente Solidaires : « On sera parti prenante de toutes les actions syndicales et citoyennes, voire des collectifs qui vont se mettre en place. On organise des stages pour conscientiser les travailleurs sur les dangers de l’extrême droite pour eux. Actuellement on communique partout, et on va organiser des tours de nos entreprises et administrations pour militer et dire “pas une voix pour le RN, pas une voix pour Macron, pas une voix pour la droite”. »Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc

C’est la fin des prises de parole, le cortège contre l’extrême droite se met en route depuis la place de la République, à la suite de la marche des visibilités, qui doit partir de la place de la République. Le camion de la CGT diffuse une techno sur laquelle sont scandés « siammo tutti antifascisti ».

Si les galeries ci-dessous s’affichent mal, rechargez la page.

La place de la République se remplir alors que les nuages s’alourdissent.

La maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian (Les Écologistes), a pris la parole avec un discours offensif rappelant le danger que fait peser l’extrême droite sur les droits des minorités sexuelles. Elle a rappelé que Strasbourg avait été libéré du « joug nazi il y a 80 ans ».

Jeanne Barseghian sur le camion de la CGT.Photo : Mathilde Cybulski / Rue89 Strasbourg
Camille, 26 ans, salariée : « C’est la première fois que je me mobilise en dehors du fait d’aller voter. Depuis une semaine j’ai rejoint un groupe d’action, on tracte et on colle pour le Nouveau front populaire. Ça me fait peur la montée de l’extrême droite, je ne me reconnais pas dans ses valeurs donc c’est le moment de faire plus que juste d’aller voter. »
Maxime – président de Tolérance Haguenau  : « C’est la première année que nous avons un stand. Nous sommes la seule asso de soutien aux personnes LGBTQ en Alsace du Nord, donc nous sommes trop sollicités. Les commerces et les passants peuvent déjà être réticents lorsqu’on tracte pour notre association, donc nous nous concentrons sur le fait de proposer un espace accueillant à celles et ceux qui en ont besoin. La politique vient après, on n’en parle pas forcément. »
Plusieurs élus de gauche et des candidats du Nouveau front populaire sont présents place de la République. Photo : Thibault Vetter

Et c’est parti pour ce compte-rendu en direct des deux manifestations ! Les prises de parole ont débuté place de la République.

Plus de 25 000 personnes sont attendues pour une manifestation d’ampleur à Strasbourg ce samedi 15 juin. Du côté de l’organisation de la marche des visibilités, le collectif Festigays annonce jusqu’à 20 000 participants. Le défilé aux couleurs de l’arc en ciel partira de la place de l’Université à 14h. Suivra un second cortège de taille : celui de la manifestation contre l’extrême droite à l’appel de syndicats, collectifs et autres partis politiques du Nouveau Front Populaire. La CGT du Bas-Rhin attend bien plus de 5 000 personnes pour cette manifestation.

L’équipe de Rue89 Strasbourg est mobilisée dès le début d’après-midi pour vous permettre de suivre en direct la mobilisation à près de deux semaines du premier tour des élections législatives anticipées.


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