Les intervenants :
- Patrick Spielmann, président de l’association du Racing Club de Strasbourg, le garant historique,
- Philippe Richert, président du Conseil régional d’Alsace, appelé au secours par la Ville,
- Marc Keller, le repreneur du club et actuel patron, qui a bouclé le nouveau tour de table,
- Roland Ries, maire de Strasbourg, qui aimerait bien que le feuilleton se tasse,
- Egon Gindorf, ancien président du Racing Club de Strasbourg
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28 juin 2012, 17h48
Marc Keller remercie les personnes présentes et annonce la fin de la conférence de presse.
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28 juin 2012, 17h47
Marc Keller : La convention entre la SAS et l’association va être signé très bientôt. Dans les instances parisiennes, le cas Strasbourg fait jaser, donc il faut rassurer. Nous tiendrons nos engagements. Mardi, on a un nouveau rendez-vous, et un autre en novembre et un autre en juin… Ils scrutent de près les finances.
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28 juin 2012, 17h46
Philippe Richert : on dit souvent ce qui est bon pour l’Alsace est bon pour Strasbourg et inversement, si le dossier du RCS pouvait être un exemple de cet adage…
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28 juin 2012, 17h45
Marc Keller : Sur l’organigramme, je prends la responsabilité morale mais il est évident que je ne serais pas présent tous les jours car j’ai d’autres activités. Je cherche un délégué général.
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28 juin 2012, 17h43
Marc Keller : l’idée n’est pas de financer le club avec des investisseurs, on ne va pas remettre tous les ans 2M€.
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28 juin 2012, 17h42
Marc Keller précise qu’il faut pas s’attarder sur les participations publiques, qui ne sont pas le levier de développement principal du club. « Nous partons de loin, mais notre budget sera celui d’un club professionnel. »
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28 juin 2012, 17h41
Roland Ries précise que la participation de la ville de Strasbourg, c’est 850 000€. Le budget du RCS, c’est 2,7 M€.
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28 juin 2012, 17h40
François Namur, journaliste des DNA, demande comment il devra écrire le nom du futur club, s’il devra à chaque fois préciser « Alsace » derrière « Racing club de Strasbourg ». Sur le ton de la plaisanterie, Philippe Richert lui dit qu’il devra écrire « RC ALsace Strasbourg, sinon, vous allez oublié Alsace. »
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28 juin 2012, 17h39
MArc Keller : il y a onze partenaires autour de la table des investisseurs, on avait d’autres candidatures mais nous avons été pris par le temps, à cause de modalités juridiques.
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28 juin 2012, 17h38
Philippe Richert précise que la participation de la Région Alsace se situe autour de 400000€.
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28 juin 2012, 17h37
Roland Ries : L’objectif est bien de remonter au niveau professionnel, il est donc normal de garder un centre de formation performant. Il y aura des investissements à faire dans ce centre et dans la formation.
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28 juin 2012, 17h36
PR : Le centre de formation fait partie des meilleurs centres en France. Les jeunes qui en sortiront ne pourront plus être monnayés à l’issue de leur formation.
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28 juin 2012, 17h35
Question sur le coût du centre de formation. Patrick Spielmann répond que le centre n’est pas un coût mais un investissement. Marc Keller rappelle que le centre coûte 3 – 3,5 M€ par an. Il y aura un réajustement, mais le centre continuera d’être une partie importante du RCS.
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28 juin 2012, 17h33
PR : On me demande souvent s’il était normal de rattraper des erreurs avec de l’argent public… Je leur réponds qu’en ne faisant rien, les dommages seraient plus importants, et les critiques sur notre inaction n’en seraient que plus fortes.
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28 juin 2012, 17h32
PR : Il est important que le nom de l’Alsace soit associé à la marque, ce que personne ne conteste. Nous serons très présents sur le domaine de la formation, pour que le Racing ne soit pas seulement un sujet de discussion mais aussi un sujet d’adhésion du nord au sud de l’Alsace.
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28 juin 2012, 17h30
PR : Nous nous engageons avec un certain nombre de conditions, dont une certaine transparence, et la volonté d’élargir le cercle des investisseurs potentiels. C’est pourquoi je me suis rendu chez Sébastien Loeb qui met en jeu son image, dont la valeur est inestimable… Je lui ai répondu que moi aussi, je risquais beaucoup. Il m’a répondu qu’il accompagnerait la Région
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28 juin 2012, 17h28
PR : La raison qui m’a convaincu, c’est la volonté de Marc Keller de réformer le club et d’assainir la situation. C’est quelqu’un qui s’engage humainement, sans en faire une question financière. C’est pourquoi il a réussi à me convaincre pour une participation d’environ 600 000€.
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28 juin 2012, 17h27
PR : Nous avons été approchés par les acteurs du dossier et nous étions restés dans l’expectative, car nos ressources sont limitées et nous ne pouvons les augmenter.
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28 juin 2012, 17h26
Philippe Richert : Je suis dans une situation différente de celle de Roland Ries, la Région n’était qu’un partenaire assez lointain. Et décider d’investir dans un club quand il est au plus bas, c’est jamais facile.
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28 juin 2012, 17h25
RR : Nous transférerons ici une partie de la direction des sports, et la direction du club d’escrime en attendant que ses locaux au Neudorf soient disponibles.
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28 juin 2012, 17h24
RR: Rappelons que ce renouveau redonnera vie au stade de la Meinau, on a pu craindre à un moment que cet endroit se déserte. Actuellement 6000 spectacteurs par match, soit l’audience d’un match moyen de ligue 2.
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28 juin 2012, 17h23
RR : Je voudrais remercier la Région Alsace d’être spontanément venu se joindre à cette aventure.
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28 juin 2012, 17h22
RR : L’association sera réformée selon les conclusions de l’audit que nous avons diligenté et la marque sera sanctuarisée au sein de l’association.
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28 juin 2012, 17h22
RR: Où en sommes nous ? Je crois que nous avons réussi à inscrire le club dans son territoire, la ville et la région. On a un tour de table composé d’Alsaciens, comme Sébastien Loeb qui a hésité et que Philippe Richert a su convaincre.
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28 juin 2012, 17h20
RR : Je remercie Alain Fontanel, qui a suivi ce dossier depuis longtemps. Et Egon Gindorf, ainsi que Patrick Spielmann, qui a bien connu la tempête.
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28 juin 2012, 17h20
RR : Cette fois je pense que le Racing est sur de bons rails. On se souvient des inquiétudes qui se sont exprimées sur les coulisses, qui auraient pu anéantir les efforts sportifs.
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28 juin 2012, 17h19
Roland Ries : Je remercie Marc Keller d’avoir accepté de relever ce défi bénévolement. Lorsqu’il y a eu un dépôt de bilan, ça a été un vrai crève-coeur pour le maire que je suis.
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28 juin 2012, 17h18
Roland Ries : quand on voit le nombre de personnes présentes dans la salle, on comprend pourquoi on ne pouvait pas laisser le club dans cet état.
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28 juin 2012, 17h17
EG : Je vais demander aux journalistes de nous laisser un peu de temps… et on va travailler pour que le club soit digne de Strasbourg.
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28 juin 2012, 17h15
Egon Gindorf : Je ne pensais pas non plus que je reviendrais dans ces bureaux… Comme Marc l’a expliqué, nos contacts avec le maire nous ont fait comprendre que la situation du RCS était un peu triste.
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28 juin 2012, 17h14
MK : Je vais m’être toute notre énergie dans ce club, on remontera en ligue 2, je ne sais pas quand mais on ira. Il y aura beaucoup de sueur et beaucoup de travail.
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28 juin 2012, 17h13
MK : On assumera les finances de cette saison et celles de la saison prochaine. Je m’adresse à ma femme : ce n’était pas prévu, mais on sera présents.
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28 juin 2012, 17h12
MK : On a racheté la dénomination 1€ à Frédéric Sitterlé et on la cédera à l’association, qui représente la continuité.
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28 juin 2012, 17h11
MK : En 72 heures, avec des amis plus que des investisseurs, on a réuni de quoi rassurer la DNCG.
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28 juin 2012, 17h10
MK : une autre personne a beaucoup compté dans ma décision, Egon Gindorf, c’est lui qui m’a convaincu. Je me suis dit « on peut faire quelque chose » car j’avais Roland Ries, Philippe Richert, et Egon Gindorf… c’était un signe.
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28 juin 2012, 17h09
MK : ma rencontre avec Philippe Richert a été décisive, j’ai senti qu’il y avait un fort soutien pour sauver le club.
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28 juin 2012, 17h08
MK : je n’étais pas partant quand j’ai été approché par la Ville. Mais je me suis dit « il faut faire quelque chose pour le Racing »
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28 juin 2012, 17h07
La salle est bondée, de nombreuses personnes dans l’orbite du Racing sont présentes.
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28 juin 2012, 17h06
La conférence débuté, Marc Keller présente les intervenants.
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