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Ministre de la décentralisation et de la réforme de l’Etat, Marylise Lebranchu a présenté lors du Conseil des ministres du 10 avril les trois projets de loi de décentralisation, dont le texte qui définit les futures Métropoles françaises. Ce texte sera présenté au Sénat le 27 mai. Le second texte concerne la « mobilisation des régions pour la croissance et l’emploi et [la] promotion de l’égalité des territoires ». et le troisième le « développement des solidarités territoriales et de la démocratie locale ».
Selon ce premier texte, toute communauté d’agglomération ou urbaine rassemblant plus de 400 000 habitants sera transformée en métropole. Outre Paris, Lyon et Marseille, cela concerne donc Toulouse, Nice, Lille, Rennes, Nantes, Grenoble, Bordeaux, Rouen, Montpellier, Toulon… et Strasbourg qui sera dénommée eurométropole. Les métropoles sont dotées de compétences très larges, transférées par l’Etat, les communes, ou même, par convention, par le département ou la région et notamment des compétences de développement économique (aides aux entreprises).
Eurométropole est un statut de l’Union européenne, qui n’était pour l’instant utilisé que par l’agglomération de Lille-Roubaix-Tourcoing, transfrontalière.
Les métropoles seront en outre les garantes du Droit au logement opposable (DALO), l’Etat pourra leur déléguer l’attribution des aides à la pierre, l’hébergement d’urgence ou encore le logement étudiant.
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