Après la publication du rapport de la chambre régionale des comptes sur les dépenses de personnel à la CUS, Roland Ries, maire de Strasbourg, et Jacques Bigot, président de la CUS, s’attendent à des négociations serrées avec les syndicats. L’enquête des magistrats a mis au jour plusieurs irrégularités dans l’octroi des jours de congés, ainsi que le recours trop systématique à des agents embauchés avec le statut de contractuels. Ce vendredi matin en conseil de CUS, le couple exécutif a indiqué qu’ils allaient mettre un terme aux pratiques irrégulières.
Mais pour ça, il faudra passer par un accord avec les syndicats, qui n’entendent pas laisser s’envoler des jours de repos auxquels ils avaient droit sans rien faire, et ils pourraient exiger aussi que des emplois permanents occupés par des contractuels soient transformés en CDI. Roland Ries et Jacques Bigot ont rencontré les syndicats dès cet après-midi, pour évoquer avec eux le contenu du rapport de la CRC, puis ils leur donnent rendez-vous lors d’une conférence sociale les 6 et 7 mars.
Agents jetés en pâture
Les syndicats ont d’ailleurs répondu que la publication de ce rapport, qui « jette en pâture à l’opinon publique des milliers de fonctionnaires qui font bien leur travail », n’engageait en rien la collectivité. « Les situations problématiques doivent pouvoir être régularisées sans que les agents aient à en pâtir », insistent-ils.
La CGT de la CUS a reproduit sur son site un email de Robert Herrmann, vice-président de la CUS et premier adjoint au maire de Strasbourg, qui confirme son intention de porter la durée annuelle du travail des agents à 1593 heures, ce qui revient selon la CGT à supprimer deux jours et demi de congés.
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