Roland Ries avait commencé la semaine en rappelant à tous ses adjoints, après les défaites socialistes aux élections législatives, qu’ils avaient été élus sur un projet jusqu’en mars 2020 et qu’il était donc important de rester unis.
Las, alors que le maire s’est absenté de Strasbourg pour se rendre à un congrès à Montréal, l’aile droite de sa majorité a constitué un groupe « En Marche » séparé jeudi tandis que l’aile gauche a adopté la même attitude vendredi, autour d’un nouveau mouvement strasbourgeois appelé « La Coopérative sociale écologique et citoyenne« .
Alors que les écologistes ont annoncé qu’ils gardaient le cap, la majorité passe donc de 2 à 4 groupes. On récapitule de droite à gauche : En Marche, Parti socialiste, Europe Écologie les Verts et donc la Coopérative. Pour autant, tous disent vouloir appliquer le programme de la campagne de 2014.
Ne pas privilégier un groupe
Dans ces conditions, Roland Ries a choisi lui aussi de quitter le groupe « Socialistes et républicains » du conseil municipal, afin dit-il, « de ne pas privilégier un groupe plus qu’un autre ». Il ne sera affilié à aucune équipe.
Le maire a néanmoins précisé qu’il « reste socialiste », mais ne se situe pas dans l’opposition à Emmanuel Macron. Les élus « En Marche » avaient invoqué ce motif national pour se distancier du groupe PS historique qui passera de 39 élus à 29 membres au maximum.
Peut-être réintégrer Philippe Bies
Roland Ries, qui ne se représentera pas en 2020, précise toutefois qu’il « ne faudrait pas que la compétition aboutisse à fragiliser notre bilan ».
Le maire exclut tout remaniement d’ampleur. Il étudie néanmoins la possibilité de réintégrer Philippe Bies, élu au conseil municipal et battu aux élections législatives, à son exécutif. Il faudrait un ajouter un adjoint au maire en charge uniquement d’un quartier.
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