L’Union nationale des étudiants de France (Unef) avait déjà pointé l’augmentation du coût de la vie étudiante, spécialement à Strasbourg. Leurs calculs rejoignent ceux de l’Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg (Afges), qui note que le coût de la rentrée est en nette augmentation dans la capitale alsacienne. Selon l’Afges, le montant total des dépenses de la rentrée s’étend de 1 523 à 2 557€ selon la situation des étudiants et ces montants augmentent de 4,6% pour les boursiers et de 3.61% pour les non-boursiers.
Situation | montant du premier mois | augmentation |
• étudiants boursiers logés en Cité U | 1 523€ | +4,6% |
• étudiants boursiers logés en appartement | 2 101€ | – |
• étudiants non boursiers logés chez leurs parents | 1 691€ | +3,5% |
• étudiants non boursiers logés en appartement | 2 557€ | +2,6% |
2 329€ en moyenne en France
Selon la Fage (Fédération des Associations Générales Etudiantes), pour un étudiant vivant en province la rentrée coûte en moyenne 2 329 euros. Aux dépenses courantes, telles que le loyer, les transports et l’alimentation, s’ajoutent les frais exceptionnels dont il faut s’exonérer à chaque début d’année scolaire, comme les droits d’inscription, l’achat de livres et de fournitures, la souscription à une assurance et à une mutuelle…
Hausse conjuguée des abonnements CTS et Vélhop
Selon l’Afges, à Strasbourg, la hausse du coût de la rentrée est à imputer au montant des loyers, des abonnements aux transports en commun et des frais de santé, les trois principaux pôles de dépenses des étudiants en ce début d’année scolaire. L’Afges interpelle l’Eurométropole de Strasbourg sur l’augmentation de l’abonnement CTS, plus de 26 euros par mois pour les jeunes désormais. Les étudiants boursiers bénéficiaires de la tarification solidaire sont également impactés (+3,91%). L’organisation tique aussi sur la hausse des tarifs étudiants des vélos de location Vélhop. Mais bizarrement, elle chiffre l’abonnement 10 mois à 48 euros, ce qui est le prix la deuxième année mais pas la première (42 euros).
Mais le plus alarmant reste l’augmentation du prix des assurances complémentaires proposées par les mutuelles. De plus en plus d’étudiants renoncent à se faire soigner faute de moyens, selon l’Afges. Avec une augmentation de 11% du prix des complémentaires par rapport à l’année dernière, ce phénomène risque de s’accroître.
Ces calculs sont à mettre en relation avec l’annonce du gouvernement de réduire de 5 euros les aides au logement, dont bénéficient de nombreux étudiants.
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