Où voter au référendum « Pour l’unité de la gauche » ?
La section bas-rhinoise du parti socialiste organise le référendum critiqué pour « l’union de la gauche aux régionales ». Il est possible de voter dans 36 points de vote dans le département les 16, 17 et 18 octobre.
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Jean-François Gérard
Publié le ·
Imprimé le 21 novembre 2024 à 22h50 ·
Modifié le ·
4 minutes
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Face aux divisions à gauche à l’approche des élections régionales, le premier secrétaire du parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a eu l’idée d’organiser un référendum pour répondre à la question :
« Face à la droite et à l’extrême droite, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales ? »
Ce vote symbolique se déroule les 16, 17 et 18 octobre dans toute la France. La démarche est aussi critiquée, car jugée stratégique et pas sur les questions de fond. En effet, difficile d’être contre l’union, reste à se mettre d’accord sur quelle type d’alliance. Il n’est pas clair si l’union est prônée avant le premier tour ou entre les deux tours du scrutin de décembre.
La section bas-rhinoise organise le référendum dans 36 points de vote, tenus par des militants. Le vote est gratuit et il n’est pas nécessaire d’être membre d’un parti politique. Il suffit d’adhérer à une charte sur les valeurs de gauche et s’engager à ne voter qu’une fois. Il sera aussi possible de voter sur internet.
« Un aspect tactique » pour Jean-Pierre Masseret
Cette initiative est aussi soutenue par, le Front démocrate, Génération écologie, l’Union des Démocrates et Ecologistes et Ecologistes (le nouveau parti de Jean-Vincent Placé et François de Rugy). Les principaux partis de gauche, Europe Écologie Les Verts, Le Front de gauche (qui réunit parti communiste, parti de gauche et gauche unitaire) ou d’autres forces plus à gauche (Nouveau parti anticapitaliste ou Lutte ouvrière) n’y sont pas associés.
Lors de sa venue à Strasbourg, Jean-Pierre Masseret (PS), président de Lorraine et candidat à la grande région ALCA aux régionales avait soutenu la démarche :
« Il y a un aspect tactique dans cette proposition. Avec la division, aucun parti de gauche ne peut l’emporter tout seul aux régionales. Je ne comprends qu’un parti comme le Front de gauche parte seuls aux élections, alors que dans certaines régions comme en Lorraine, ils ont porté l’action politique avec la majorité socialiste. »
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