Bure, Stocamine, le Grand contournement Ouest de Strasbourg… François Zind est l’avocat de nombreux combats environnementaux depuis plus de dix ans. Pourtant, son premier coup d’éclat fut de claquer la porte de la faculté de droit pour voyager autour du monde. Il en ramena l’envie de s’engager pour les réfugiés et plus tard celle de reprendre des études pour les défendre. Devenu avocat sur le tard, il se spécialise en droit de l’environnement. Ce sont ses rencontres avec les militants, « des gens qui se battent au quotidien, sans que cela se voie et sans envie de notoriété », qui lui ont donné le virus.
François Zind se décrit en « avocat de combat » et se voit comme un boxeur des prétoires. Souvent accusé par ses collègues d’être plus militant que juriste, l’Alsacien persiste et signe : l’engagement est pour lui au cœur de son métier. Malgré les défaites et la lenteur de la justice, l’avocat perçoit tout de même une évolution positive : « J’entends une volonté des magistrats d’être dans une protection plus effective de l’environnement ». Une tendance qui fait espérer à l’homme de loi le développement d’une véritable justice climatique, capable d’imposer aux États et aux entreprises le respect de leurs engagements.
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