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Gagnez des places pour Pénélope à l’Opéra National du Rhin

En partenariat avec l’Opéra National du Rhin, Rue89 Strasbourg vous propose de gagner 3 invitations pour deux personnes à la représentation de Pénélope le 27 octobre à 20h.

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Marc Clémeur, directeur général de l’OnR a invité Olivier Py, pour mettre en scène la Pénélope de Gabriel Fauré, après Ariane et Barbe-Bleue de Paul Dukas en 2014-2015. Les deux œuvres sont contemporaines et Olivier Py envisage ce projet comme la deuxième partie d’un diptyque. Il poursuit sa fidèle collaboration avec Pierre-André Weitz aux décors et costumes et Bertrand Killy aux lumières.

La direction musicale est confiée à Patrick Davin qui dirigera son Orchestre symphonique de Mulhouse. Dans les rôles principaux, Anna Caterina Antonacci dans le rôle-titre, se produira pour la première fois à l’OnR. À ses côtés le ténor Marc Laho sera Ulysse. Nous découvrirons aussi Élodie Méchain dans le rôle d’Euryclée et Sarah Laulan dans celui de Cléone. Cette distribution sera complétée par de nombreux artistes issus notamment de l’Opéra Studio de l’OnR ainsi que les Chœurs de l’OnR et les Petits Chanteurs de Strasbourg, Maîtrise de l’OnR.

Composé avant la première guerre mondiale

Opéra composé à la veille de la Première Guerre mondiale qui va plonger l’Europe dans un bain de sang, Pénélope est pleine de cette attente qui traverse à ce moment-là les sociétés. On pourrait dire qu’il s’agit même d’une grande métaphore de cette attente alors qu’on continue de penser l’artiste comme un visionnaire capable de voir l’avenir et de chanter des lendemains meilleurs.

Olivier Py conçoit sa mise en scène comme un diptyque avec Ariane et Barbe-Bleue, de la même période, qui convoque aussi la mythologie pour mieux évoquer l’époque de la création et baigner également dans cette atmosphère attentiste. Mais à la différence de l’ouvrage de Dukas, l’attente obstinée de Pénélope est couronnée desuccès puisque le couple se retrouve à la fin ce qui nous place pleinement dans le XIXe siècle finissant.

Comme à son habitude, il a imaginé avec son fidèle scénographe Pierre-André Weitz un dispositif audacieux et en mouvement permanent fait de plusieurs scènes tournantes. Elles permettent une profusion d’imagesalors que l’ensemble du décor baigne dans l’eau. Pas de transposition contemporaine mais une approche intemporelle, aux couleurs symbolistes avec quelques rappels à des éléments homériques.

(ONR)

Le concours

Le concours est clos.


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