Ils étaient partis en Syrie depuis Strasbourg pour « combattre le régime de Bachar el-Assad », selon eux, entre décembre 2013 et avril 2014. Récupérés par l’État islamique, les sept djihadistes ont été arrêtés à leur retour en mai 2014 et accusés de « association de malfaiteurs en vue de préparation d’actes terroristes. »
Lors du premier procès, ils avaient dû répondre quant aux raisons ayant motivées leur retour. Au banc des condamnés, Karim Mohamed-Aggad, dont le frère avait fait partie des kamikazes du Bataclan. Le tribunal correctionnel de Paris avait alors condamné les sept hommes à des peines de 6 à 9 ans de prison. Le parquet avait alors fait appel du jugement.
Le procès en appel a débuté en mars et s’est achevé mardi 9 mai. La décision de la Cour d’appel alourdit ou confirme les peines, s’échelonnant désormais de 7 à 9 ans, avec une mesure de sûreté portant sur les deux-tiers des peines prononcées. Ils risquaient pour certains jusqu’à 10 ans de prison, la peine maximale.
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