Sans surprise, la « task force » visant à défendre le siège du Parlement européen à Strasbourg n’a guère réagi à la suite du vote en faveur de Bruxelles, adopté lundi 14 octobre par les eurodéputés en commission des affaires institutionnelles (lire notre article).
Malgré la participation aujourd’hui du ministre des Affaires européennes, Thierry Repentin, le « Comité de défense du siège du Parlement européen à Strasbourg », composé entre autres du maire Roland Ries et de Catherine Trautmann, adjointe au maire et députée européenne, a rappelé selon un communiqué du ministère des Affaires Étrangères que la démarche des eurodéputés anti-Strasbourg était « vaine » car le siège strasbourgeois du Parlement européen est inscrit dans les traités européens, à la suite d’un « compromis délicat ».
Les participants ont donc appelé les partisans de Strasbourg à se mobiliser, notamment lorsque cette question sera présentée en séance plénière. Puis ils se sont interrogés quand même sur les raisons de la désaffection persistante des eurodéputés pour Strasbourg. Ils se sont promis d’identifier les « destinations [aériennes] sur lesquelles il y aurait des efforts à déployer ou les plages horaires sur lesquelles la demande est particulièrement élevée ».
La commission prévoit aussi une « charte sur la qualité de l’accueil », incluant les tarifs dans l’hôtellerie et les transports par taxi, des fois que les Eurodéputés s’estiment mal accueillis. Et pour finir, les membres de la commission vont proposer « aux plus hautes autorités de l’État » une liste d’événements « d’envergure européenne ou internationale » qui pourraient se tenir à Strasbourg.
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : Nouvelle offensive contre le Parlement européen
Sur Rue89 Strasbourg : Amalia Sartori, députée européenne : « Strasbourg, c’est comme aller en prison »
Chargement des commentaires…