Le tram et les finances de la CUS ont dominé le conseil
Vous avez pu suivre en direct sur Rue89 Strasbourg le conseil de la communauté urbaine. Le tram vers Kehl et son viaduc ont donné lieu à de longs échanges dans l’hémicycle. Le rapport de la chambre régionale des comptes a été accueilli fraîchement autant par la majorité que par l’opposition, et seules quelques voix se sont élevées pour souligner les manquements de la municipalité.
(suite…)Albany garde Sélestat, ferme une usine en Haute-Vienne
Le groupe métallurgique Albany ne licenciera pas 70 employés sur son site de Sélestat, comme on pouvait le craindre depuis la semaines dernière. A la place, la direction aurait annoncé en comité central d’entreprise, selon la CGT, que ce sera finalement le site de Saint-Junien, en Haute-Vienne, qui sera la victime de la restructuration. L’usine devrait être fermée, ses 136 salariés licenciés, et sa production redéployée à Sélestat.
A l’annonce de ces licenciements, les délégués de la CGT ont quitté le comité central d’entreprise, provoquant une suspension de séance.
Le site d’Albany à Sélestat emploie 244 personnes.
Théâtre: Ma société va craquer
Etienne Pommeret met en scène Bienvenue au conseil d’administration de Peter Handke, monologue angoissant sur la chute du système. Un spectacle remarquable à voir au Taps Scala. (suite…)
Strasbourg met la main sur l’habitat participatif
Après un premier appel à projets décevant en 2010, Strasbourg remet en jeu sept terrains, à attribuer d’ici le mois d’avril à des groupes d’habitants prêts à se lancer dans l’autopromotion immobilière. Objectif : faire de Strasbourg une ville modèle en matière d’habitat participatif. Et permettre aux écolos de la majorité municipale d’afficher un bilan en 2014.
Sur les dix terrains de la première consultation, trois projets seulement sont sur le point de sortir de terre. Cinq ont été abandonnés (dernier en date, celui de la rue de Bruxelles) et deux ont été reportés sur le second appel à projets. Un semi-flop donc. « Nous en avons tiré les leçons, jure Alain Jund, adjoint écologiste au maire de Strasbourg, chargé de l’urbanisme, et notamment le besoin d’un accompagnement technique des groupes, si l’on veut que les initiés (ndlr: professionnels du bâtiment) ne soient pas les seuls à voir leurs projets validés ».
Car sur les trois groupes opérationnels sélectionnés en 2010, tous comptent au moins un architecte en leur sein. « Les archi’ sont hyper-intéressés par l’autopromotion, remarque Rose*, membre d’un groupement d’habitants. Pour eux, c’est une occasion en or de s’engouffrer sur un marché encore en friche, d’engranger de l’expérience sur ce terrain et de bénéficier d’une implantation en ville pas trop chers. »
Plus le bâtiment est écolo, moins il est cher
Ces terrains ne coûtent que 150€ à 200€ du mètre carré environ au lieu de 350€ à 400€, un prix calculé à partir de l’estimation des Domaines et minoré en fonction des performances énergétiques prévues des bâtiments (soit environ 2000€ du mètre carré habitable, au lieu de 3 500€). « S’ils étaient calqués sur ceux du marché, il serait impossible d’espérer avoir un peu de mixité sociale dans ces logements », justifie Jund.
Certains promoteurs d’ailleurs « s’en sont agacés au départ », dénonçant un risque de concurrence déloyale. Et l’adjoint d’assurer que, « pour le moment, tant que l’autopromotion ne concerne que de très petits programmes », ces craintes sont levées. « En fait, ces terrains n’intéressent pas vraiment les professionnels, ajoute-t-il, parce qu’ils sont trop petits ou trop biscornus. Pas aussi rentables qu’un programme immobilier classique de 20 logements ou plus. »
Un médiateur-conseil pour coacher les groupes
Concernant la compétence technique qui a souvent fait défaut à divers groupes en 2010, plutôt que de laisser chacun plancher dans son coin et ramasser la (mauvaise) copie en fin de consultation, les services municipaux épaulent cette fois activement les groupes dans le montage juridique et financier des projets**. De même, la municipalité a signé une convention avec Eco-quartier Strasbourg, association pionnière du secteur, qui a embauché pour sept mois une chargée de mission financée par la ville, dont le job consiste à jouer les médiateurs-conseils auprès des groupes d’habitants (« une profession qui se développe outre-Rhin », note à ce propos Bruno Parasote, président d’Eco-Quartier et auteur d’un ouvrage sur l’habitat groupé), à mettre en contact les personnes isolées avec des groupes incomplets et à équilibrer le nombre de groupes intéressés par chaque terrain.
A l’issue de la consultation, une aide de 3000€ à 5000€ sera attribuée à chacun des groupes pour éponger 50% des frais d’assistance à la maîtrise d’ouvrage, obligatoire, sur présentation de factures. Enfin, pour éviter la spéculation immobilière et garantir la cohésion et le sérieux des groupes, une clause interdisant la revente de l’appartement dans un délai de 5 ans sera intégrée à l’acte de vente du terrain signé par les futurs autopromoteurs et la ville.
De l’argent public sera injecté
L’idée derrière toutes ces mesures d’encadrement: « Créer les conditions du succès d’un maximum de projets, martèle Alain Jund, tout en demandant des garanties, puisque de l’argent public y est injecté. » Avec la volonté sous-jacente de valoriser une initiative politique jugée parfois anecdotique, dont le succès sera mis au crédit des élus EELV en 2014, date prévue de sortie de terre des immeubles issus de cette seconde vague d’appels à projets… et des prochaines élections municipales.
* Le prénom a été changé.
** Contact: 03 88 43 61 42 ou projets_urbains@strasbourg.eu
Médiathèques : Hitchcock par-ci, Hitchcock par-là
Second volet de notre série sur les perles des médiathèques de Strasbourg : une projection spéciale de Jeune et Innocent, jeudi 23 février, nous lance sur la piste « Hitchcock » : quels trésors (films, livres, disques) y-a-t-il à glaner dans les rayons des divers établissements strasbourgeois ?
Une trentaine de personnes devant le Crous contre les expulsions d’étudiants étrangers
Une trentaine de personnes se sont rassemblées, ce mercredi devant le Crous de Strasbourg, pour protester contre les expulsions d’étudiants et de personnels enseignants étrangers.
Les manifestants répondaient à l’appel lancé ce matin par plusieurs organisations syndicales enseignantes, dont le Snesup, et mettant en cause directement le directeur du Crous, Christian Chazal.
Des représentants ont demandé à être reçu par le directeur. Après plusieurs conversations téléphoniques, les manifestants et Christian Chazal n’ont pas réussi à s’entendre sur le nombre de personnes autorisées à rentrer dans le Crous.
Aucune entrevue n’a donc eu lieu. Les différents syndicats d’enseignants présents ont annoncé la tenue prochaine de nouvelles actions.
Transdev et Kuenegel déploient les banderoles à la CUS
A l’appel de la CFDT, des salariés de Transdev Alsace et de Kunegel ont manifesté aujourd’hui vers 16h sous les fenêtres du bâtiment de la CUS à Strasbourg. Les salariés contestent les conditions de reprise du groupe Striebig pour le personnel employé sur les lignes sous-traitées par la CTS.
Rassemblement devant le Crous contre les expulsions d’étudiants étrangers
Le syndicat d’enseignants du supérieur Snesup de l’Université de Strasbourg appelle à un rassemblement aujourd’hui à 15h devant le Crous pour protester contre des expulsions d’étudiants d’origine étrangères.
Le syndicat met en cause le directeur du Crous Christian Chazal dans son communiqué:
Après l’arrestation d’un étudiants étranger en Cité universitaire avec la complicité active du Directeur du CROUS, après que son ami qui l’hébergeait a été inculpé pour aide à personne sans-papiers, après qu’un étudiant étranger ex-élu au CA de l’UdS a reçu son obligation de quitter le territoire français (OQTF), ce sont désormais des personnels de l’université qui voient leurs titres de séjour non renouvelés et qui sont « invités » par la préfecture à quitter notre pays. Il faut que cesse immédiatement cette politique barbare du Préfet de la région Alsace.
Les gérants des Coop pas emballés par Casino
Hier soir à la Maison des syndicats, environ soixante gérants de supermarchés Coop sont venus s’informer sur leur probable avenir: un transfert sous la marque Casino. Actuellement salariés, ils pourraient devenir gérants-mandataires, non salariés, et voir leur rémunération directement dépendre de leur chiffre d’affaires. Une perspective qui les terrifie, compte-tenu des conditions sociales du groupe Casino décrites hier soir par les syndicats.
France Culture demain à l’IEP de Strasbourg
La radio France Culture sera dans la matinée de jeudi à l’Institut d’Études Politiques en vue de poursuivre non seulement son inventaire avant élections mais aussi son incursion au sein des villes françaises dont Strasbourg n’est autre que la troisième étape, succédant ainsi à Marseille et Lille.
On trouvera alors au programme de l’antenne trois émission en direct : Les matins de France Culture sera diffusé de 6h30 à 9h, La grande table de 12h à 13h30 et les Journaux de la rédaction de 12h30 à 13h. À noter que Du grain à moudre sera enregistré durant cette matinée pour une diffusion à partir de 18h20.
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