A LIRE SUR
DNA.FR
Pour manger des légumes quand on habite en ville, il n’y a pas 36 solutions: soit on remplit son panier au marché, soit au supermarché, soit on va rendre visite à mamie qui habite à la campagne une fois par semaine. Mais depuis quelque temps, un nouveau circuit existe, qui se propose de faire le lien direct entre un producteur local et les consommateurs. Ce sont les Amap.
Pour le Dictionnaire de l’environnement, une Amap, c’est ça :
« Une association pour le maintien de l’agriculture paysanne (Amap) est un partenariat entre un groupe de consommateurs et une ferme, basé sur un système de distribution de « paniers » composés des produits de la ferme. C’est un contrat solidaire, basé sur un engagement financier des consommateurs, qui payent à l’avance une part de la production sur une période définie par le type de production et le lieu géographique. Les Amap sont pour le paysan, le maintien de l’activité agricole par la garantie de revenu, et pour le consommateur, des aliments frais, de saison, souvent biologiques, produits à partir de variétés végétales ou races animales de terroir ou anciennes et un prix équitable pour les deux partenaires. »
Dans la communauté urbaine de Strasbourg (Cus), on dénombre une dizaine d’Amap :
Les tarifs sont en général d’environ 20€ par semaine pour un panier de légumes complet – deux adultes, deux enfants – ou de 10€ pour un demi panier, largement suffisant pour un couple. Si les avantages sont connus : soutien à une agriculture vivrière de proximité, alimentation saine et de saison au meilleur prix… Les inconvénients, eux, sont également nombreux : l’adhérent ne connait pas le contenu de son panier à l’avance, les quantités sont variables en fonction des saisons comme de la récolte, le panier est à récupérer un jour fixe dans la semaine – en soirée, les mardi, mercredi ou jeudi le plus souvent –, il faut prévoir un remplaçant pour son panier quand on est en vacances… Autres inconvénients : les légumes sont en général livrés plus « terreux » que sur les étals des marchés, pour faciliter leur conservation. Une tâche en plus pour le consommateur, qui doit par ailleurs cuisiner toutes les semaines le contenu de son panier – adeptes du prêt-à-réchauffer s’abstenir.
Autant de contraintes qui mettent à l’épreuve les consommateurs, même les plus motivés, comme Anne-Claire Véronneau, membre de l’Amap Monde depuis 3 ans :
« Nous avons eu envie de nous inscrire et de nous investir dans cette Amap, pour l’aspect santé et alimentation, mais aussi par solidarité avec le producteur. En achetant sa production à l’avance, on prend le risque avec lui des aléas climatiques. Seulement, cet hiver, nous avons vraiment eu du mal à voir le bon côté des choses. Une lassitude s’est installée : choucroute et potiron toutes les semaines, c’était vraiment pénible et lourd. Il a fallu se motiver pour couper le céleri, les panais ou les rutabagas le soir en rentrant du boulot. Plus d’une fois, on a laissé germer les pommes de terre dans un coin de la cuisine… Oui, nous allons continuer – on rentre dans la période sympa, où les produits vont se diversifier – mais nous réfléchirons l’hiver prochain à redistribuer les légumes autour de nous, à en donner à la famille, aux voisins. »
Son mari, Yann, remarque par ailleurs :
« L’Amap, c’est la rencontre entre le monde associatif et des consommateurs. Or, avec le développement du bio dans la grande distribution notamment, de nombreuses personnes qui adhéraient aux Amap, avant tout pour manger sainement, se désengagent souvent. Parce que si l’on a pas l’écologie chevillée au corps, si on ne fait pas ça aussi pour soutenir une agriculture de qualité proche de chez soi, on peut se décourager et arbitrer en défaveur de l’Amap. Surtout l’hiver, quand on doit manger tout le temps des carottes et des topinambours… Par contre, si l’on recherche le bon plan écolo, c’est ce qu’il y a de mieux. Pas cher, du circuit court, du bio et du lien social. »
Pour Djemal Abbas aussi, il est inimaginable de revenir en arrière. Fondateur de l’association Amap Alsace, il est membre depuis 8 ans de l’Amap pionnière à Strasbourg, celle du 66, avenue des Vosges:
« Pour moi, l’Amap, c’est un mode de vie. Je n’ai pas besoin qu’André (ndlr : Roesch) ait le label bio par exemple. C’est « mon » paysan, je lui fais confiance. C’est un partenariat entre nous. En théorie, je peux même voir ses comptes et nous définissons ensemble un « bon prix », suffisant pour qu’il vive de son travail. Normalement, avec une quarantaine de paniers à 20€ par semaine, un maraîcher arrive à dégager un salaire. L’idée de l’Amap aussi, c’est de se bouger en tant que consommateur pour manger ce qu’il y a de meilleur sans se ruiner. Avec nos 1500€ à deux, plus notre petit-fils souvent à la maison, on dépense 400€ en nourriture quasi exclusivement dans les cinq Amap auxquelles on appartient. »
Côté producteurs, les sons de cloche divergent. L’Amap est avant tout un moyen de pérenniser, voire développer, son exploitation, en vendant du bon à un « bon prix ». C’est en tout cas ce que confie Stéphane Laugel, producteur de fruits à Westhoffen pour l’Amap Cerise (66 av des Vosges, 45 rue de Belfort à Neudorf):
« Pour moi, l’Amap, c’est une solidarité entre des amapiens (consommateurs) et un producteur, et un partage équitable de la récolte. Tous mes fruits sont bio depuis 20 ans. Je les distribue sur 40 semaines environ, de mai à Noël. Et pendant la soudure, je mets des noix et des nectars dans les paniers. Je fais ça depuis 2007 et j’ai une soixantaine d’abonnés. Avant, je vendais aux magasins bio, mais je me suis aperçu que la clientèle et les responsables de ces boutiques ont peu à peu préférer acheter au moins cher, comme n’importe quel supermarché, ne prenant plus en compte la provenance des produits. Alors, j’ai monté une Amap, la seule 100% fruits à Strasbourg. Mes clients ont le profil de ceux qui fréquentaient les magasins bio il y a 15 ans… Mes tarifs : 10€ par semaine, pour un volume qui varie de 1 à 7/8 kilos (hors pommes à volonté) en fonction des saisons. »
Le point faible des paniers Laugel : « ils manquent de petits fruits rouges (fraises, framboises…) et de nectarines ». Leur point fort : « La quantité. Pour écouler mon panier, il faut être au moins deux adultes et deux enfants et manger du fruit. Pendant l’été, il faut aussi pas mal transformer (confiture, tartes…) ou congeler ».
L’Amap n’est pas pour autant un eldorado pour tous les producteurs. Maraîcher à Innenheim, Vincent Riegel est associé à l’Amap Schlutfeld et dépose aussi au parc du Kurgarten. Pour lui, les temps sont durs:
« Les Amap pour lesquelles je cultive mes légumes manquent de consommateurs. Conséquence : nos paniers sont surchargés (ndlr : à 22€). Il nous faudrait 50 personnes en plus ! Moi j’ai quitté mon emploi salarié il y a quelques années, et là, on ne s’en sort pas. Il y a de la concurrence entre les Amap bio et non bio, et entre les Amap et les systèmes de paniers hors Amap (voir ci-dessous). D’ailleurs, souvent, les gens ne font pas la différence et vont là où ça les arrange le mieux… Pour nous qui jouons le jeu et partageons équitablement la récolte entre nos amapiens, sans revendre une partie sur les marchés ou en gros, nous sommes perdants. Je suis déçu : si ça continue comme ça, dans deux ans, on met la clé sous la porte. »
Car pour s’adresser aux consommateurs qu’un abonnement à l’année rebute, certaines entreprises d’insertion (Les Jardins de la Montagne-Verte , Les Jardins du Kochersberg, ferme Saint-André à Friedolsheim) et des producteurs locaux (la Coccinelle d’Alsace ou la ferme Mathis de Hoerdt) proposent des paniers de légumes, livrés à domicile, à la commande. Et depuis octobre 2011, ces mêmes sociétés – entre autres – participent à une opération de distribution de paniers sur 13 sites scolaires à Strasbourg, mise en place par la municipalité, en collaboration avec la chambre d’agriculture du Bas-Rhin.
Françoise Buffet, adjointe au maire, explique cette démarche :
« En 2009/2010, nous avons commandé une étude sur la consommation alimentaire locale. En est ressorti que 80% des gens étaient sensibles à la provenance de leurs aliments, mais que seul un quart de ce que nous mangions était produit en Alsace. Nous sommes dans l’une des régions les plus dépendantes de l’extérieur en termes d’alimentation. Nous avons donc engagé une politique de soutien aux circuits courts, en partenariat avec la Chambre d’agriculture du Bas-Rhin. Cela passe notamment pas la réorientation des terres vers la production maraîchère, ou le fait de faciliter la distribution de paniers dans les écoles. Cette opération représente déjà quelque 400 paniers par semaine. »
Cette opération, en phase expérimentale, fera l’objet d’un bilan, établi par les institutions en lien avec les producteurs d’ici le mois de juin. Avant d’être ou non pérennisée.
L’étude commandée par la CUS sur les circuits courts en 2009 :
La convention de partenariat entre la CUS et la Chambre d’agriculture :
Après les jeunes écologistes et leur speed-dating politique (mardi 13 mars), c’est au tour des jeunes socialistes de tenter de parler politique en y ajoutant un concept branché / tendance / mode. Cette fois-ci, il s’agit d’un « tweet-apéro », le 15 mars à la Taverne française.
Alors qu’est-ce qu’un tweet-apéro ? Il s’agit de se lancer un rendez-vous, via le réseau social Twitter, et de discuter autour d’un verre, en réel. Un thème peut être choisi, les convives s’attacheront alors à « touitter » leurs commentaires sur ce thème via un « hashtag » (mot-clé) donné au cours de la soirée. Les tweets-apéros peuvent aussi être appelés « twunch », comme le récurrent Twunchstras, où se réunit régulièrement une bande de twitteurs alsaciens (prochain le 23 mars).
Pour cette soirée, les jeunes socialistes entendent regarder ensemble l’émission de France 2, Des Paroles et des Actes. Le « hastag » sera donc « #dpdc ».
Il n’est pas encore confirmé que le barman de la Taverne soit sur Twitter, aussi pour commander une bière, il est plus sûr de le héler directement.
Tweet-Apéro des Jeunes Socialistes, jeudi 15 mars 2012 dès 20h30 à la Taverne Française, avenue de la Marseillaise, Strasbourg.
Ouuuuh là, il est en colère Jean-Philippe Maurer ! Député UMP du Bas-Rhin, élu de la 2e circonscription qui comprend Strasbourg-sud, Jean-Philippe Maurer a appris comme tout le monde l’établissement d’un quartier pénitentiaire « support » dans les murs de l’ancien hôpital militaire Lyautey au Neuhof dans les DNA (pas de version en ligne de l’article). Ce quartier accueillerait des détenus condamnés à moins d’un an ou en fin de peine, régimes de semi-liberté inclus, et l’annonce de la création de cet établissement aurait lieu lors de la visite du Garde des Sceaux Michel Mercier jeudi à Strasbourg, selon l’article des DNA.
Chouette annonce pour couler un élu ! A trois mois du renouvellement de son siège de député, Jean-Philippe Maurer aurait aimé un peu plus de courtoisie de la part de son collègue ministre :
« Il n’a été question à aucun moment de cette installation en plein cœur de l’agglomération strasbourgeoise et en plein Neuhof dans un lieu emblématique du quartier.
Le gouvernement essaye, notamment dans le cadre des programmes de rénovation urbaines qu’il pilote depuis maintenant presque 10 ans de redonner une image positive des quartiers urbains. Ainsi, les efforts réalisés au Neuhof grâce aux financements de l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) risquent de se retrouver réduites à néant.
Je suis très choqué par cette déclaration inopinée. Il est évident que je m’y opposerai fermement et je suis convaincu que je serai soutenu par l’ensemble des habitants de ce quartier.
J’en informerai directement et personnellement le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés ce jeudi.
Ce projet ne se fera pas dans ce quartier ! »
On peut difficilement être plus direct. Vu le temps qu’il reste à Michel Mercier comme Garde des Sceaux, on peut douter de l’efficacité de ces protestations mais la bataille ne fait que débuter.
Cette annonce va épicer le débat démocratique pour le siège de député de la 2e circonscription, car elle est susceptible de basculer en cas de victoire de la gauche. Le candidat socialiste dans cette circonscription, Philippe Bies, adjoint au maire de Strasbourg, a également réagi :
« On parle de ce centre semi-ouvert depuis longtemps. Je m’étonne que M. Maurer le découvre. Deux sites étaient en concurrence : Bischheim et le Neuhof. S’il se confirme que l’Etat a choisi le Neuhof, ce serait tout à fait malvenu car la Ville et les bailleurs sociaux ont dépensé 240 millions d’euros pour rénover ce quartier. Et annoncer la création d’un établissement pénitentiaire n’aide pas à la représentation qu’on peut se faire d’un quartier périphérique comme le Neuhof. Pourquoi Bischheim n’a pas été préféré ? Si le Garde des Sceaux cherche d’autres terrains de l’Etat pour cet établissement, nous avons une liste de suggestions à lui faire. »
(Article mis à jour à 16h43 avec la réaction de Philippe Bies)
C’est ce jeudi à 14H que se tiendra l’inauguration d’un espace numérique se situant au rez-de-chaussée du bâtiment l’Atrium. Que trouvera-t-on alors dans ce lieu consacré aux usages du numérique et destiné aux étudiants strasbourgeois ? Un espace convivial spécialement aménagé et équipé, une première salle de travail avec outils numériques et une autre salle pouvant accueillir des formations ou ateliers divers.
L’Université de Strasbourg fait un nouveau pas vers les enjeux du numérique, après la création d’un service déjà dédié aux étudiants en 2010, en ligne, baptisé l’ENT (Espace Numérique de Travail) accompagné de Moodle. La création de ce centre vient répondre à une demande croissante des étudiants en matière d’outils numériques, et ils sont nombreux à en utiliser les avantages à en croire une étude de 2011.
• La participation à l’inauguration (qui se conclura par un cocktail) se fait sur inscription : Pour vous inscrire cliquez-ici.
• L’ouverture officielle du centre qui permettra à tout le monde d’y accéder ne se fera quant à elle qu’à partir de 19 mars.
La Confédération syndicale des familles (CSF), une association qui s’intéresse entre autres sujets au logement, invite les locataires de la SCI Benamran à une réunion ce soir au Ciarus pour faire le point sur « les difficultés rencontrées ». La CSF a distribué des affiches dans les différents immeubles identifiés par le groupe Facebook des « locataires lésés » de la SCI Benamran et après avoir écouté les locataires, entend rencontrer le propriétaire Joseph Benamran.
De leur côté, les locataires du groupe Facebook commencent à noter une amélioration de leurs conditions de vie. Après la publication de notre enquête (à relire ici) et un relais dans tous les médias, même les DNA aujourd’hui, des rencontres et des interpellations de la part des élus de la majorité municipale et de l’opposition, c’est peut-être le début d’une prise de conscience des problèmes de la part du propriétaire… Espérons le en tout cas pour les locataires de la SCI.
Réunion des locataires de la SCI Benamran, mardi 13 mars à 19h au Ciarus, 7 rue Finkmatt à Strasbourg. Salle Zell 2.
Après Marine Le Pen, Alain Juppé, François Bayrou, Eva Joly (mercredi), ce sera au tour de Martine Aubry d’être en meeting à Strasbourg. L’ancienne candidate à la candidature socialiste, secrétaire nationale du PS et maire de Lille devrait intervenir sur les questions de culture et de jeunesse. Mais, indique-t-on au Parti socialiste, « les thèmes abordés peuvent encore changer, en fonction de l’évolution de la campagne ». On peut suggérer l’Europe ?
A noter : le groupe strasbourgeois les Weepers Circus donneront un concert en ouverture du meeting.
Meeting de soutien à François Hollande, mercredi 28 mars 2012 à 19h au Palais des Fêtes, 5 rue Sellenick à Strasbourg.
Entrée Libre – Ouverture des portes 18h30
Dans le cadre de leur conflit avec leur repreneur, des salariés d’un prestataire de la CTS bloquent depuis ce matin le dépôt de bus du Port-du-Rhin. Selon un bref communiqué de la CTS, les lignes 21, 27, 31 ainsi que les navettes Hôpital Civil et Robertsau ne fonctionnent pas.
Il est midi ce samedi quand notre car de supporters, bondé, s’élance de la Meinau en direction du Haut-Doubs. Le soleil est de la partie, les humeurs sont printanières, mais je n’en oublie pas pour autant ma grosse veste : Pontarlier, c’est 800 mètres d’altitude et on risque sérieusement de se les geler. Aujourd’hui, l’évènement se situe autour d’Anaïs, supportrice inconditionnelle, qui fête un anniversaire tant particulier qu’exceptionnel : dix ans sans n’avoir raté aucun match officiel. Dix années de passion absolue, à domicile comme à l’extérieur. Pour célébrer l’exploit, c’est tout le bus qui se met à trinquer ; merci à elle pour l’apéro !
16h45 : on débarque sur place avec une bonne heure d’avance. L’occasion pour quelques ultras de démarrer l’échauffement et d’offrir un peu de rêve à l’équipe féminine locale des moins de 19 ans, qui affronte Jura-Nord sur un terrain annexe. Une petite ambiance en bonne et due forme : chants, drapeaux et encouragements, le tout agrémenté de quelques blagues potache. Toujours est-il que les sourires des demoiselles indiquent que la prestation a été remarquée et peut-être même appréciée. Moment sympa en tous cas.
17h15 : la récréation est terminée et il est temps d’entrer au stade. Un stade amateur classique, composé d’une tribune assise, d’une main courante, d’un clubhouse et bien-sûr de l’incontournable buvette. A priori tout est réuni pour passer un bon moment de foot populaire, sauf que l’accueil a parfois de quoi surprendre. On semble se méfier de nous, de cette « horde » de supporters. Dans un premier temps, on nous refuse l’accès à un angle de la tribune, sous prétexte d’un arrivage imminent d’invités, partenaires ou que sais-je. Sur nos billets figure pourtant ladite mention « tribune ». Finalement, le service de sécurité se résigne et nous prenons place. A 18h pétantes, le match peut débuter.
A la mi-temps, je subis une drôle d’interaction. Alors que je descends à la buvette, un mec du club de Pontarlier m’interpelle pour me suggérer, à moi et à mes collègues supporters, de ne pas créer d’incidents en fin de rencontre, craignant peut-être la réédition du drame du Heysel. Sans doute le pauvre homme s’est-t-il trop gavé de reportages sur le hooliganisme. Etait-ce une provocation ou une réelle inquiétude ? J’en suis resté tout pantois et ai passé mon chemin. J’aurai peut-être dû lui parler des bénévoles de Chaumont qui, eux, avaient su nous recevoir en toute bienveillance et décontraction.
Et le match dans l’histoire ? Score final 2-2. Heureusement que je ne rédige pas ces lignes à chaud. Une bonne nuit de sommeil m’a légèrement apaisé. Ce samedi, les Strasbourgeois nous ont offert une parodie de football. Incapables d’aligner quatre passes de toute la rencontre, ce résultat nul tient tout bonnement du miracle. Je ne m’explique pas ce non-match. Sur les gradins, je suis consterné, abasourdi. En colère aussi. Pontarlier n’a rien d’une équipe de peintres, mais se laisser dominer ainsi est incompréhensible. Nos deux buts sont inscrits suite à des corners, tandis que la stratégie s’est résumée à user et abuser de longs ballons. Tout simplement indigent.
Après Jarville et Thaon-les-Vosges, le RCS aligne à Pontarlier un troisième match sans victoire (trois nuls consécutifs). A la lumière de ces dernières prestations, on peut désormais craindre de l’issue de cette saison, étant donné qu’une seule équipe du championnat sera autorisée à monter de CFA2 en CFA. Si pour l’heure le Racing demeure positionné aux avant-postes, Pontarlier s’affirme maintenant comme un concurrent sérieux, en plus de Vesoul qui s’accrochera probablement jusqu’au bout.
A consulter : le classement de la CFA2
Par Laurent Haberkorn et Karim Bouaïn
Prochain match : samedi 17 mars à 16h, le Racing se déplace à Steinselz